SorelTracy Magazine - Dimanche, 28 avril 2024

Jeudi 26 mai, 2022

« Je ne suis pas accusé de rien et je fais mes activités » – Serge Péloquin

(Stéphane Martin, 26 mai 2022) – Le maire de la Ville de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, a réagi à notre article dans lequel, selon lui, ont laisse sous-entendre qu’il ne serait pas autant présent sur le terrain qu’il ne l’est en réalité. (Voir texte : https://www.soreltracy.com/serge-peloquin-demeure-maire-de-sorel-tracy-jusqua-sa-comparution/)

« J’ai eu mon assemblée générale annuelle avec la Société de transport collectif, j’ai eu mes réunions avec le Parc éolien, je vais à mes rencontres de Développement économique, je suis allé à l’inauguration des œuvres d’art, etc.  C’est certain que je fais mes activités et que je vais au bureau quelques heures. […]  Je ne suis pas accusé de rien et je fais mes activités. […]  Il y a des pétitions pour que je démissionne […]  Je ne suis pas un administrateur privé, je suis un politicien et c’est le peuple qui m’a élu.  Je fais mon travail et je rencontre mon monde.  Les gens sont contents de me voir, ils sont solidaires avec moi […]  C’est juste plate ce qui arrive », déclare Serge Péloquin en entrevue au SorelTracy Magazine.

Questionné quant à savoir pourquoi son entourage le trouve moins présent, le maire répond que « c’est certain qu’il y en a qui ne me voit pas, ils sont tous en télétravail. Incluant le directeur général qui est plus souvent à Windsor qu’à Sorel-Tracy. »

En ce qui a trait à la cause qui sera entendue le 8 juin au palais de justice de Sorel-Tracy, Serge Péloquin limite ses commentaires.  « Par respect pour le juge, je vais comparaître le 8 juin.  La Commission municipale du Québec considère que ce que j’ai fait, je l’ai fait au meilleur de ma connaissance et que je l’ai fait de bonne foi, mais que j’aurais dû demandé l’appui de mon directeur général.»

Celui qui entend présider la séance de conseil du 6 juin prochain déplore toujours que la population n’ait pas accès au rapport qu’il a déposé ainsi qu’aux avis juridiques qui, selon lui, permettraient de comprendre pourquoi il a posé ces gestes d’écoute électronique.   « La Loi d’accès à l’information à une valeur et ne peut être bafouée.  On a l’obligation de fournir les documents, c’est une loi provinciale. […]  S’il y a des informations qui pourraient être confidentielles, il y a la possibilité de caviarder le document en faisant une ligne noire sur les informations.  Jusqu’à maintenant, il n’y a aucun document qui est sorti. […] il y a quelqu’un à l’interne qui décide de ne rien sortir.  Je souhaite que ça soit rendu public et que les gens connaissent les motifs pour lesquels j’ai suspendu le greffier. […]  La vraie question est de savoir pourquoi le conseil a refusé de rendre public le rapport du maire et pourquoi les demandes d’accès sont refusées actuellement ? », de conclure le maire Serge Péloquin.

 

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