SorelTracy Magazine - Lundi, 7 octobre 2024

Vendredi 9 juin, 2023

Une jeune Soreloise de 17 ans se distingue à un concours de rédaction

(Annie Bourque) – Talissa Gagnon, une étudiante en 5e secondaire du Collège Saint-Maurice à Saint Hyacinthe fait partie des 11 finalistes du Défi de rédaction intitulé La première page 2023.

Parmi eux, on retrouve des jeunes de Montréal, Edmonton, Colombie-Britannique, Manitoba, Ontario.

Au Canada, 1200 élèves ont soumis leurs textes d’environ 400 mots (l’équivalent d’un article de journal).  Leur défi ?  Écrire dans la langue de Shakespeare la première page d’un roman se déroulant 150 ans dans le futur.  À partir d’un problème actuel, les jeunes devaient laisser aller leur imagination en inventant le futur au sujet de l’intelligence artificielle par exemple ou la génétique.

La jeune Soreloise a imaginé une histoire relatant le triste décès de 8 ans qui est raconté par le papa, un homme qui a travaillé toute sa vie.  Avant d’écrire le texte, la jeune fille a lu les compositions de l’année précédente.  « J’ai remarqué que les gens écrivaient à propos de milieux aisés. Je voulais ressortir du lot et j’ai décidé de faire le contraire pour mieux connecter avec la réalité», raconte-t-elle lors d’une entrevue au SorelTracy Magazine.

Préfère-t-elle écrire en français ou en anglais ?  « Honnêtement, avoue-t-elle, cela dépend vraiment des circonstances. Parfois, les idées me viennent en français et d’autres fois, en anglais.»

Une future écrivaine

Qu’importe, la jeune fille est passionnée de lecture, poésie et d’écriture de textes depuis l’âge de 10 ans.  L’an dernier, son père Yves Gagnon nous confie qu’elle a remporté à 16 ans, le concours de littérature du Collège Saint-Maurice.  Les critères du jury se basaient sur l’originalité, une intrigue accrocheuse et la qualité du vocabulaire.

Concernant le concours de rédaction de la CBC, Talissa Gagnon se dit très choyée.  « C’est vraiment un privilège d’être finaliste. Dans le futur, j’aimerais beaucoup être écrivaine.»

Lors de l’entretien, la jeune fille a pris le temps de remercier son professeur d’anglais Matthew Edwards qui l’encourage dans sa passion pour l’écriture.

Voici un extrait de l’histoire The Watcher par Talissa Gagnon

« Les gens supposaient souvent qu’un homme qui avait travaillé toute sa vie pouvait se permettre d’organiser des funérailles convenables pour sa fille, mais je ne le pouvais pas. Je n’avais pas assez d’argent pour payer des fleurs en forme d’hologramme, ni pour d’autres garnitures fantaisistes afin de décorer son cercueil. Tout ce que je pouvais faire était de changer la couleur de son cercueil en récupérant les restes d’acrylique que j’avais utilisés pour peindre son berceau. Lilas, une couleur qui provenait de sa fleur préférée, une plante qu’elle n’avait pu voir qu’à l’écran. »

Pour lire l’histoire de Talissa en anglais
https://www.cbc.ca/books/the-watcher-by-talissa-gagnon-1.6846282

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