SorelTracy Magazine - Dimanche, 28 avril 2024

Lundi 2 mai, 2022

Dossier d’écoute électronique à l’hôtel de ville de Sorel-Tracy

« Un conseil de ville, ça parle par résolutions, ce soir on a parlé » – Patrick Péloquin

(Stéphane Martin, 2 mai 2022) – Le conseil municipal de Sorel-Tracy était réuni en séance ordinaire lundi et le dossier de l’écoute électronique aura pris toute la place après que l’ordre du jour fut entièrement modifié par la majorité des conseillers.

Rappelons que le 21 avril, on apprenait que du matériel d’écoute électronique avait été retrouvé dans le bureau du greffier René Chevalier et que ce dernier avait été relevé de ses fonctions le temps qu’une enquête soit menée à l’interne. On apprenait dans les jours suivant que c’est le maire Serge Péloquin qui a installé le dispositif dans le bureau du greffier.  Le maire soutient toujours qu’il voulait accumuler des preuves afin de prouver un manque de loyauté de la part du greffier.

Le conseiller Jocelyn Mondou

À cet effet, le conseil municipal a adopté à la majorité une résolution afin de réintégrer René Chevalier dans ses fonctions.  Cette réintégration comprend le remboursement des pertes salariales, avantages sociaux et tout autres privilèges dont Monsieur Chevalier a été privé durant cette période de suspension.

Par ailleurs, le conseil a adopté toujours à la majorité une motion de confiance envers l’ensemble des employés municipaux.  Puis, le conseil a adopté à majorité une motion de non-confiance envers le maire Serge Péloquin.

Sur tous les points, seul le conseiller Jocelyn Mondou a voté contre.  Il dit préférer attendre la fin des différentes enquêtes en cours.  Cette position aura fait sourciller ses collègues conseillers ainsi que l’audience sur la motion de confiance envers l’ensemble des employés municipaux.  « Vous n’avez pas confiance envers les employés, Monsieur Mondou », interrogeaient la conseillère Dominique Ouellet et le conseiller Patrick Péloquin.

Le conseiller Patrick Péloquin

À la fin de la séance, seul le conseiller Patrick Péloquin a usé de son temps de parole.  « Un conseil de ville, ça parle par résolutions, ce soir on a parlé », laissait-il savoir.  Il s’agira du seul commentaire qu’il fera sur la situation puisqu’il décline toute demande d’entrevue à cet effet.

Puis, le maire a tenté de se défendre en expliquant des éléments de la règlementation, mais les conseillers se sont levés et ont quitté la salle, mettant un terme à l’assemblée.

Une séance extraordinaire est prévue mardi afin de traiter les autres points qui se trouvaient à l’ordre du jour.

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