SorelTracy Magazine - Lundi, 14 octobre 2024

Mardi 23 mai, 2023

Trois lauréates se distinguent au Gala Exception’Elle de L’Orienthèque

Patrick Cavanah des Centres de formation professionnelle et d’éducation des adultes Sorel-Tracy (CFPEAST), les lauréates, Tanya Fortin, Josée Clairmont, Tania Ayotte, la directrice-générale de l’Orienthèque Mylène Castonguay et Louise Tremblay, présidente du conseil d’administration de l’Orienthèque et membre du jury du Gala Exception’Elle.

(Annie Bourque) – Trois lauréates ont été récompensées lors du Gala Exception’Elle de L’Orienthèque, tenu 18 mai dernier.  Le jury a évalué au total 12 candidatures (4 étudiantes et 8 professionnelles) en se basant sur des critères bien précis dont leur parcours, la clarté de leurs objectifs ou encore les défis surmontés jusqu’à maintenant.

Dans la catégorie Femmes travaillant dans un métier majoritairement masculin, l’heureuse récipiendaire est Tanya Fortin qui occupe le poste de chargée de projet de construction à la Ville de Sorel-Tracy.

Recevant un prix de 500 $ de Desjardins, la jeune femme se distingue pour sa résilience à poursuivre dans un domaine non traditionnel qui la passionne. Le jury observe que malgré les obstacles, elle conserve le désir de faire changer les mentalités. De plus, Tanya est déterminée à démontrer que les femmes ont leur place dans les métiers majoritairement masculins.

Lors de son allocution, elle a remercié l’équipe de L’Orienthèque et félicité les 12 candidates en nomination. «Vous êtes assurément toutes des femmes exceptionnelles», dit-elle.

Les 3 récipiendaires du Gala Exception’Elle : dans la catégorie travaillant dans un métier majoritairement masculin, Tanya Fortin, chargée de projet de construction à la Ville de Sorel-Tracy. Puis dans la catégorie femme étudiant dans une formation majoritairement masculine: Josée Clairmont qui est sur le point d’obtenir son DEP en mécanique industrielle et de construction au Centre Bernard Gariépy, et le coup de cœur du jury, Tania Ayotte, soudeuse chez NBV Maintenance.

« J’aimerais vous rappeler que vous ne devez jamais cesser de croire en vous et ne jamais laisser qui que ce soit vous empêcher de briller. Vous êtes là où vous devez être. C’est votre place, n’en doutez jamais. » – Tanya Fortin, récipiendaire du prix « Femmes travaillant dans un métier majoritairement masculin».

La jeune femme a pris le temps de remercier un être cher qui lui a donné confiance en elle. « Cette femme est mon modèle et surtout mon pilier et elle m’a donné les ressources nécessaires afin que je devienne celle que je suis aujourd’hui. Merci maman», ajoute-t-elle, la voix enrouée par l’émotion.

Au quotidien, et pas à pas, plusieurs femmes pionnières font leur place dans des secteurs non traditionnels comme l’électricité, la soudure, l’agriculture. Tanya Fortin estime que le changement est possible grâce à l’implication des hommes. Cela inclut leur appui, leur confiance et surtout leur respect. Aujourd’hui, note-t-elle, les hommes montrent l’exemple en osant se lever et dénoncer certains agissements de leurs confrères. « La responsabilité de ce changement est entre vos mains», conclut-elle.

Aspirer à devenir un exemple et un modèle

La gagnante dans la catégorie étudiante dans une formation majoritairement masculine est Josée Clairmont qui fait présentement un DEP en mécanique industriel et de construction au Centre Bernard-Gariépy.

Très jeune, Josée réalise que ses aptitudes et ses compétences concordent parfaitement avec la profession.  La mécanicienne industrielle considère que toutes les femmes qui choisissent un métier non traditionnel méritent d’être lauréates en 2023. «Ce que j’aspire le plus, c’est d’être un exemple pour celles qui hésitent à pratiquer un métier non traditionnel. Les femmes ont leur place dans le métier et elles sont très bien acceptées. Il s’avère important de choisir un métier dans lequel nous pouvons nous épanouir et ce, peu importe notre sexe et notre âge», ajoute celle qui a reçu une bourse de 300 $ du député Louis Plamondon.

Dans son mot de remerciement, remis au Sorel-Tracy Magazine, Josée Clairmont se considère déjà comme une gagnante. «Parce que j’ai choisi mes défis, ma carrière, ma vie, bref, je me suis choisie», conclut-elle.

Les 11 des 12 candidates en nomination présentes au Gala Exception’Elle. Les 7 candidates se sont partagé un prix de 500 $ offert par Kiroule.

Des femmes d’exception
Ce qu’il faut retenir des autres candidates qui étudient dans une formation majoritairement masculine:

Jessika Soucy qui entreprend un AEC programmation d’application mobile et web Collège Multihexa

-À 33 ans, Jessika retourne à l’école virtuelle dans un programme intensif de 15 mois. Un défi qui lui demande beaucoup de persévérance et volonté.

Kym Roberge étudie au DEC Technologie du génie électrique / automatisation et contrôle au Cégep de Sorel-Tracy.
Le jury a retenu combien elle est persévérante, curieuse et passionnée. Elle rêve de devenir ingénieure.

Mélissa Lapalme a travaillé pendant 10 ans dans les centres pour ainés. Déterminée, créative, cette maman monoparentale est retournée sur les bancs d’école à 32 ans. Son rêve est aussi de devenir entrepreneure.

Le prix du coup de coeur du jury dans la catégorie femmes dans un métier majoritairement masculin été remis à Tania Ayotte qui est soudeuse chez NBV maintenance. Sur scène, elle a pris la peine de remercier son ancienne professeure, Andréanne Martin.

Le député fédéral Louis Plamondon, la directrice-générale de l’Orientèque, Mylène Castonguay, le récipiendaire dans la catégorie étudiante dans une formation majoritairement masculine Josée Clairmont et Patrick Cavanah des Centres de formation professionnelle et d’éducation des adultes Sorel-Tracy (CFPEAST).

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