Effectuez une recherche
Lundi 28 février, 2022
Chronique Pêle-mêle
Sorel n’est pas sorti de Jean Larochelle (6e et dernière partie)
En 1979, l’offre d’une bourse d’études de golf aux USA me force à m’expatrier et m’inscrire à une école anglaise. La nouvelle loi 101 obligeant, j’ai dû traverser l’autre côté de la rivière Outaouais à Ottawa pour finir mon école secondaire à Colonel By Secondary School. Me Pierre Salvail, membre et ancien président des Dunes, bien connu à l’époque, a grandement aidé ma cause en me référant à sa sœur qui vivait à Ottawa. Mes parents ont dû notarier une adoption envers sa sœur et son conjoint en Ontario comme si je me faisais adopter pour ensuite pouvoir aller à l’école anglaise publique.
J’avais cadé pour Pierre Salvail et il m’aimait beaucoup (moi aussi d’ailleurs) Le fils de Vila ne lisait aucun coup roulé, il me disait :’ Ti-Jean, lis-moi ça, dis-moi où viser!’ Ça lui donnait confiance qu’un kid de 11 ans enligne ses putts! Donc j’ai gradué de l’Ontario après 1 an à Ottawa. Cela me faisait de la peine de ne pas graduer à la ESFL de Sorel, mais je me suis fait des amis durant cette an née à Ottawa, qui sont encore très près de moi et m’ont influencé par la suite à Whistler, BC. Rien n’arrive pour rien et comme dirait mon père Léo, il faut demeurer positif.
J’ai fait quatre années de sports études option golf en Ohio à Bowling Green State University de 1980 à 84 en division 1 avec une All Conference Team et une participation au NCAA. Ce n’était pas évident de se faire voir en tant que petit Québécois parmi l’élite américain. Ont suivi 2 ans à Florida State University pour une maitrise. Les étés, je travaillais à la Tioxide, référé encore une fois par plusieurs membres des Dunes et amis de Léo. Ma carrière a pris fin par manque d’argent et parce que je n’ai jamais voulu travailler dans une boutique de golf. En 1987, je reviens au Québec pour atterrir à Granby avec mon frère Gilles, ouvrir une manufacture de vêtements de sport et pas moins de neuf boutiques Mod Coton qui ont connu un certain succès . J’y ai rencontré ma future femme Judith, une fille de Shefford et nous avons eu 2 enfants, Tommie en 1993 et Emily en 1996.
En 1996, je décide de lancer ma propre entreprise qui numérise des logos de broderie et vend des fournitures de broderie sous le nom de Superpunch. De 2005 à 2009, j’ai vécu à Whistler BC. Mes deux enfants ont appris l’anglais par la force des choses. J’ai aussi rejoint un bon ami d’Ottawa. Mon fils Tommie travaille comme actionnaire pour Superpunch dans la division des fournitures depuis 2015. Fait cocasse, nos deux enfants sont gradués du High School de Whistler, mais aussi de Massey Vanier HS de Cowansville. Ensuite, Tommie est allé à McGill et Emily à Western à London. Je leur raconte à eux souvent mes histoires de Sorel et à d’autres. Plusieurs semblent incroyables.
Encore aujourd’hui, mon meilleur ami Yves Parenteau prend toujours le temps de me donner ses potins de Sorel. Laurent Delainey , ‘ l’André Rousseau de Sorel-Tracy’ m’en donne aussi. Yves et moi sommes fiers de Marc-André Fleury et des autres Sorelois qui ont exporté leurs talents. Faut dire que nous avons connu plus son père que lui! Sorel sera toujours inoubliable pour moi. Mon père Léo est décédé en 1999. J’ai enterré ma grand-mère Berthe Deniverville décédée en 2010 à l’âge de 101 ans. Ma mère Réjeanne vit maintenant à Granby dans un RPA, près de ses enfants et ses petits-enfants.
C’est à Sorel que j’ai forgé mon caractère, que j’ai appris à toujours voir le bon côté des choses et développer un instinct de fonceur. Le golf a tracé mon chemin de vie. Sans les Dunes, je n’aurais jamais eu toutes ces chances dans la vie que je ne changerais pour rien au monde. Quand je reviens dans cette chère ville de Sorel-Tracy et quand je me balade à 15 km/heure, mes yeux et mon cœur font des tours. Votre ville me semble plus calme et sereine aujourd’hui. Moins criminalisée, peut-être? Je retrouve encore le bonheur d’aller faire un tour à Sorel qui a été fusionnée avec Tracy, aller y manger de la gibelotte, essayer de trouver la salle de pool chez Roy et d’autres spots jadis tellement fréquentés . Donc, si vous suivez une voiture qui roule trop lentement sur la rue Augusta et autour du Carré Royal , svp , ne klaxonnez pas!
Bonne fête !
28 : Mario Pépin, Paul-Émile Goyer, Gisèle Lamoureux, Violette Cotnoir, Nathalie Gratton, Danielle Parenteau
29 : Martin Janelle, Réal Forest, Christina Capus, Flora Cordeau
1 : Claude Théroux, Alexis Millette, Sandra Charpentier, Michel Latour, Paul Thiffault, Jacinthe Aussant, Diane Belley, Alain Blais
2 : Cécile Boisvert, Sylvie Latour, Odette Nadeau, Roland Fafard, Réjean Lange, Max Domi
3 : Claudine Jacques, Louise Poulin, René Boulais, Robert Hills, Marielle Brouillard, Daniel
Charland
4 : Renée Mathieu, Antoine Laramée, Lise Nadeau, Martin Leduc, Nicole Berthiaume
5 : André Proulx, Nancy Richard, Sandro Pasquale, Michel Denis, Richard Daneau, Alec BeauLieu, Justin Grégoire, Claude Beauchemin
Pêle–Mêle
Kevin Gravel n’a pas battu de record de vente de moitié-moitié lors du premier match postpandémique des Éperviers. Il n’a pas pour autant perdu son sourire.
Corina Bastiani est venue suggérer, lors de la dernière assemblée du conseil de ville de Sorel-Tracy, que l’Auberge du Grand Héron porte le nom de Danic Champoux, documentariste bien connu, décédé récemment à l’âge de 45 ans.
Patrick Péloquin n’est plus d’accord avec ‘son’ maire au sujet de la réintégration de la politique culturelle de la MRC. Il souhaite cette réintégration :’Oui j’étais d ’accord au début mais la situation a changé, ’ de dire Patrick.
Anton Levchenko, employé chez Deux-Rives Usinage, suit de près cette invasion de la Russie contre l’Ukraine, son pays. Sa mère et sa soeur qui demeurent dans une ville située à 50 kilomètres de Kiev sont en sécurité. Elles se sont réfugiées dans le métro.
Anton est le 2e élève des professeurs Laurianne Smolla et Josianne Allard à obtenir son diplôme de francisation. Il imite ainsi son confrère Yevgen Kostiouchenko diplômé depuis janvier 2021.
Le regretté Léo-Gilles Larochelle était fier que Gilles devienne pro de golf et performe sur le circuit québécois. Il en fut tout autrement dans le cas de Jean aussi talentueux que son frère. De dire le proprio de Superpunch : ‘ Mon père disait qu’il faut faire des courbettes dans ce métier. ’
Le tonnerre, les éclairs empêchent un tournoi de golf de se poursuivre mais pas la pluie, si forte soit-elle comme dans le Honda Classic d’hier après-midi. Après des 15e, 66e 16e et 49e positions cette saison, des gains de 476 5111 $, Sepp Straka l’a emporté et a reçu un chèque de 1,260 000 $.
Anecdote sur la Ligue continentale- L’éminent anthropologue Gilles Bibeau, frère des regrettés Rodrigue et Yves, porte-couleurs des Bruins de Saint-Roch fin des années 50, servait la messe le dimanche laquelle messe était suivie d’une partie de hockey de la Ligue continentale sur la patinoire extérieure. Or, un certain dimanche, il avait mis son gros chandail des Bruins sous son habit de servant. Il eut tellement chaud qu’il perdit connaissance(!).
Humour à la Michel Lauzière-
Les chiffres de la semaine – La situation en Ukraine c’est David contre Goliath. Voyez
ces chiffres.
La pensée de la semaine- Un nouveau rideau de fer s’est abattu et sépare la Russie
du monde civilisé. (Volodymyr Zelensky)
Bonne semaine!