Effectuez une recherche
Lundi 21 février, 2022
Sorel n’est pas sorti de Jean Larochelle (5e partie)
À la ESFL de 1977-1980, tout continuait avec d’autres amis golfeurs à Léo : Jean-Claude Lavallée, Roger-Aris- Gauthier, le directeur Jean Gadoury pour n’en nommer que quelques-uns. Durant mes 3 années à la ESFL, mon amour du rêve américain avec une influence de golf, m’amène à changer du hockey au basketball comme sport hivernal. Les Polypus des années 70 étaient excitants à voir jouer et rivalisaient avec les grandes écoles anglaises de Montréal. Guy L’Allier était le pionnier et instructeur avec ses frères Yves et Antoine m’ont donné le goût et les 3 frères jouaient aussi au golf et les 3 ont été préposés au départ, ce qui avait ses avantages comme junior! Il nous laissait partir en cachette sur le trou no 10 parfois.
Donc, je fus partie de la cuvée suivante avec Stéphane Leclerc comme instructeur, Denis Pelletier, Claude Clément, Jean Lavallée, les frères Sylvain et Jocelyn Salvas sous la gouverne de Jean-Claude Lavallée qui a tout donné aux jeunes de l’époque. Merci Jean-Claude. Le basketball féminin de l’époque à Sorel avec Rodrigue Dufault et à Tracy avec Pierre Lemay connaissait aussi un succès provincial remarquable. Les matchs ESFL vs ESBG ressemblaient à ceux des Canadiens-Nordiques.
Comment parler de mon enfance à Sorel sans parler de pool ? Mon père et mon frère, 2 excellents joueurs de pool m’ont toujours encouragé et défié. Léo jouait au Club Nautique coin Georges-Prince avec plusieurs membres des Dunes et mon frère aux Chevaliers de Colomb. Alors quoi faire de mieux durant les journées glaciales hivernales? J’ai passé des années à jouer aux couleurs et au squetel à l’argent à la salle de pool Roy. Cette salle de pool fut un lieu de rencontre incontournable au centre-ville de Sorel avec sa longue entrée mince par la rue Augusta mais aussi par toutes les autres entrées du Carré. Il y avait 2 tables de black et 2 tables de snooker, une couple de machines à boule et plein d’action.
Je peux vous assurer qu’il y avait du talent avec Patrick -White- Leblanc et autres. RIP White fut aussi celui qui travaillait pendant qu’il jouait et gageait avec ceux qui voulaient bien tenter leur chance. La salle de pool Roy était plus qu’une simple salle. Elle était un lieu de rencontre central, un peu comme les arcades de Chinois au sous-sol du Woolworth rue du Roi. Chez Chinois, la clientèle était plus jeune. C’était plus convivial Chez Roy, c’était plus une vraie salle de pool avec des jeunes et adultes qui gageaient et compétitionnaient. Si vous jouez une journée à 25 cents la boule et que vous ne gagnez pas, ça devient assez dispendieux merci.
Mais je veux revenir ici en 1976 durant mon année de première secondaire au Sacré–Cœur. Les midis, nous avions la permission de sorti. Que pouvions-nous faire nous, les jeunes, en pleine phase de puberté ? Certains allaient faire un tour à l’école Saint-Pierre (voir les filles…), d’autres allaient manger un hotdog chez Hurteau (la poutine n’existait pas encore!). Mais moi j’allais plus souvent qu’autrement chez Lumo, sur la petite rue Denis. Il y avait une petite table de pool dans une pièce de 8 x 8 pieds avec des poteaux, des murs comme obstacles. Nous avions le choix d’utiliser des baguettes de trois longueurs : la petite, la moyenne et la grande, tout dépendamment de notre positionnement. Jouer au pool avec une baguette de 3 pieds est tout un défi.
Le proprio de ce commerce fort fréquenté par les jeunes vendait des friandises. Vous avez sans doute entendu parler du champion du monde du pool de vitesse Luc –T–Gus – Salvas, né à Yamaska? C’est chez Lumo qu’il a perfectionné son art. Il nous dominait tous, nous battait à tour de rôle. Pour moi, le voir jouer a été une chance et une fierté plus tard de le voir à ESPN, le voir devenir champion du monde quand on pense que tout a commencé chez Lumo ! Parier un 25 cents ou un 2 dollars était chose courante pour un jeune de 12 à 16 ans durant les années 70 à Sorel, une ville reconnue pour son amour du gambling et de moitié-moitié.
C’était normal aussi de fréquenter les bars plus ou moins obscurs, les dépanneurs qui nous permettaient l’interdit. On avait pas mal tout vu dès l’âge de 16 ans. Les parents d’aujourd’hui feraient une syncope solide s’ils apprenaient ce genre de fréquentation. Quel bonheur ce fut pour nous de fréquenter des lieux pas toujours recommandables mais étrangement sécuritaires.
Bonne fête!
21 : Patrice Jomphe, Gilles Morin, Sophie Legault, Violaine Lefèbvre, J-Paul St–Germain, Linda St–Martin, François Couture
22 : Jacques Provençal, Richard Joyal, Marie Lambert, Christine Ducharme, Serge Pelletier
23 : Guy Lemoine, François Legault, Lucie Cournoyer, Linda Cournoyer, Marc Bussata, Agnès Grégoire, Louise Arpin
24 : Marthe Fleury, Dany Champagne, Gilles Marcotte, Francine Michaud, Suzanne Gratton
25 : André Joly, Janine Lavallée, Sébastien Desnoyers, Rémi Deshaies, Jason Beauregard,
Pierre St–Martin, Linda Leblanc, Odette Gratton, Stéphanie Leduc, Ariane Valois, Hélène Arpin
26 : Jean-Pierre Lavoie, Guy Normandeau, Martin Janelle, Annie-F-Gauthier, Frédéric Sirois,
Louise Lamanna
27 : Marc-André Brière, Johanne Héon, Diane Taillon, Brigitte Côté, Pierre Bélisle Jr, Jean-Paul Senneville, Michel Sporgitas
Pêle-Mêle
Un convoi de camions contestataire direction Gatineau, sur l’autoroute 50, a empêché l’ancien juge Jean Frappier et son épouse d’aller souper chez leur fille. Jean a dû rebrousser chemin et dit bien haut ‘ J’ai mon truck !
La structure jaune installée par la voirie provinciale aux entrées du pont Turcotte, selon la conseillère Sylvie Lebel, est laide. Elle ne s’est pas gênée pour le dire lors de la dernière assemblée du conseil de ville.
Michel Lussier est le grand gagnant du pool du superbowl supervisé par l’infatigable Michel Charron. Le duo Paulet-Villiard a fini deuxième. Michel pense déjà à quelques changements pour la saison prochaine.
Ghislain Beauchemin co-proprio de la Fermes J.N. Beauchemin et fils Inc, aurait fait un excellent professeur. Son exposé à MATV sur l’histoire et le fonctionnement de cette impressionnante entreprise familiale est des plus clair et instructif. Idem pour M. Louis-R– Joyal, producteur céréalier de Yamaska, qui dit ‘soja’ comme les Européens. Non ‘soya’ comme les Québécois.
Yaromir Jagr, malgré ses 50 ans depuis le 15 février, ses 250 livres, joue encore au hockey en Tchékoslovaquie pour le HC Kladno dont il est le gérant et le propriétaire. Thomas Plekanec est aussi membre de cette équipe.
Il y a 60 ans le Belge Jacques Brel faisait ses débuts au populaire cabaret Les trois baudets. Georges Brassens le surnommait ‘le curé’ (!).
Le 20 février 1962 John Glenn devenait le premier Américain placé en orbite de la terre à bord de la fusée Mercury-Atlas 6.
LNAH- Vendredi soir, le 18 février, les Éperviers de Sorel-Tracy ont pris les devants 2 à 0 au premier 20, 4 à 2 au 2e engagement et 5 à 3 au 3e vingt mais le match s’est rendu en prolongation. Olivier Caouette, aidé de Gabriel Bilodeau et d ’Antoine Waked a vite déjoué le vétéran Loic Lacasse et procuré la victoire aux siens 6 à 5.Le nouveau venu Olivier Hinse (2-1) a mérité la première étoile.
LHSAAAQ- Le même soir, le Bellemare de Louiselle s’est amusé (9–3), Jean-François Plante en particulier (3 buts), aux dépens du Condor de Saint–Hyacinthe faible à la ligne bleue.
La LHSE (Ligue de hockey Senior Élite) retrouvait aussi son calendrier ce vendredi, le 18 février. Les Mustangs de Contrecoeur qui ont 11 points au classement ont défait les Maroons de Cuisines Actions qui en ont 13. Michael Haché(2)et l’ancien Épervier Peter-James Corsi (2) ont marqué chacun dans leur camp.
André –Kid- Millette a joué au hockey, arbitré et coaché dans la Ligue Continentale. Puis écrit sur la LC dans la Voix métropolitaine (La chronique sportive). Une vie bien remplie pour cet ancien boxeur qui n’a jamais été mis KO.
Le PSST (Panthéon des Sports Sorel-Tracy) est en deuil de M.André Daunais, depuis le 23 janvier. Probablement le plus grand collectionneur que la région ait connu. Il était particulièrement fier de sa collection sur Jean Béliveau. André a été secrétaire du PSST.
Léandre Salvas a fort bien connu Marcel Lambert, le père d’Yvon. M.Lambert, peut-on lire dans la biographie de l’ancien no 11 des Canadiens, était encanteur et comme tout bon encanteur, il avait ses trucs. Léandre, employé pour Pepsi, qui allait vendre ses produits sur les lieux d’encans raconte : ’Un jour, Marcel m’a vendu une vache et des porcelets. Nous étions arrangés… Quand il voyait que les gens n’étaient pas intéressés, il criait ‘ vendu à Léandre Salvas !’ . Et il tentait de les revendre plus tard.’
Ligue Continentale- Voici Colette Proulx, représentante des As de Yamaska, lauréate du concours Mademoiselle Continentale qui reçoit sa couronne du président Gérard Capistran (décembre 1969).
Marc-Antoine Plouffe et Amélie Bouchard sont des parents comblés depuis la naissance d’Eliott, le 6 janvier. Grand-père Plouffe, Réjean et grand-maman aussi.
Le chiffre de la semaine : 7500 soit le nombre de litres que produisent quotidiennement les vaches de la ferme JN Beauchemin. Si vous multipliez par 365, ça donne 2 737 500 livres.
Pensée de la semaine – Ceux qui aiment le lait n’ont qu’à endurer le soleil et la pluie pour faire paître les vaches.(Gatabazi)
Bonne semaine !