SorelTracy Magazine - Mardi, 16 septembre 2025

Mardi 16 septembre, 2025

Selon Corina Bastiani, le Centre des arts contemporains ne remplit pas ses promesses

(Stéphane Martin, 16 septembre 2025) – Lors de la séance du conseil municipal tenue lundi soir, la citoyenne et commerçante du centre-ville, Corinna Bastiani, a exprimé de vives préoccupations quant à la gestion et au fonctionnement du Centre des arts contemporains du Québec à Sorel-Tracy, situé sur la rue de la Reine.

Voisine directe de l’établissement, Madame Bastiani déplore un manque de transparence, d’activités et de respect des engagements annoncés par l’organisme. « Ça fait plusieurs étés que je suis témoin que le Centre des arts ne respecte pas les heures d’ouverture affichées. J’ai un commerce au centre-ville […] et j’ai reçu des gens de l’extérieur qui se butaient à une porte fermée du Centre des arts pendant les heures d’ouverture. Je me sens dans l’obligation de le dénoncer, de vous demander de prendre position dans ce dossier-là », a-t-elle déclaré au conseil lors de la période allouée pour les questions de l’assistance.

Corina Bastiani – Photo d’archives Stéphane Martin

Selon elle, le Centre des arts contemporains véhicule une image trompeuse sur son site web.  « On présente une boutique de souvenirs qui n’existe pas. On présente également des ateliers, qui n’existent pas. […] Ils ont fait une activité « Bonhomme de neige » l’hiver passé, financée par la MRC Pierre-De Saurel, où il devait y avoir des sculptures de glace. Et sincèrement, je n’ai jamais vu de sculptures de glace sur les quais. […] On nous a promis une trentaine d’emplois, on nous a promis que Sorel-Tracy serait aux arts visuels ce que Cannes est au cinéma. On en est très loin », déplore-t-elle.

Devant ce qu’elle considère comme un manque de reddition de comptes, Corina Bastiani a demandé aux élus municipaux de revoir l’entente d’emphytéose liant la Ville et le Centre des arts contemporains. Elle suggère même la réalisation d’un audit externe de gouvernance.

En réponse, le maire Patrick Péloquin a reconnu l’importance de la situation et s’est engagé à en faire le suivi. « Il y a des ententes dans l’emphytéose qui doivent être respectées, et si ce n’est pas possible, on veut comprendre pourquoi et voir ce qui peut être fait pour rendre service à la population », a-t-il répondu.

La direction du Centre des arts contemporains se défend

 

Dominique Rolland

Joint par SorelTracy Magazine, le directeur général du Centre des Arts contemporains du Québec à Sorel-Tracy, Dominique Rolland, s’est dit surpris des critiques formulées.  « Les heures sont respectées. Oui, il y a eu des fermetures pour faire nos inventaires annuels, mais en dehors de cela, nous ouvrons du mercredi au dimanche, de 11 h à 16 h », assure-t-il.

Il ajoute qu’il est prêt à discuter avec la Ville des attentes entourant la mission du Centre des arts contemporains.

 



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