SorelTracy Magazine - Vendredi, 29 mars 2024

Jeudi 9 mars, 2023

Quand prendre soin de l’environnement devient payant

Éloïse Paquin, Alexandre Gagné et Sylvie Pouliot

(Stéphane Martin, 9 mars 2023) – De plus en plus d’entrepreneurs choisissent de prendre un virage vert en tentant de réduire au maximum les impacts de leurs entreprises sur l’environnement.

À cet effet, la SADC Pierre-De Saurel offre depuis près d’un an un nouveau programme Virage vert qui accompagne les entreprises désirant répondre aux enjeux actuels du développement durable. Cette nouvelle façon de penser les choses représente un investissement qui se rentabiliserait rapidement selon ceux qui ont emboîté le pas.

« On a des plantes et plus il fait chaud, plus elles ont soif.  L’eau est une ressource vitale pour nous. […] On a calculé que l’on utilisait l’équivalent de 3 piscines olympiques en eau par année. Nous allons trouver la façon de créer un réseau local afin de pouvoir réutiliser notre eau. […] Aussi, on a des serres, il faut changer les plastiques aux 5, 6, 7 ans. On s’interroge à savoir ce que l’on peut faire avec ces plastiques. Depuis 2004, nous sommes chauffés et climatisés par la géothermie et par le gaz naturel en cas de besoin. On n’a jamais utilisé de gaz naturel depuis l’utilisation de la géothermie. […] C’est un investissement rentable », mentionne la vice-présidente chez Botanix, Éloïse Paquin.

Afin d’accompagner les entreprises dans ce virage vert, la SADC Pierre-De Saurel s’est associé avec le Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) et l’entreprise d’économie sociale à but non lucratif, Comité 21 Québec. L’accompagnement du Comité 21 consiste à réaliser un inventaire des ressources, intrants et extrants, des entreprises participantes et à identifier des débouchés.

La SADC Pierre-De Saurel a investi 48 500 dollars afin de permettre à quatre entreprises de la région de faire leur part pour réduire les gaz à effet de serre et l’enfouissement de matières résiduelles.  « Mais pour plusieurs PME, le temps, l’expertise et les ressources manquent afin de procéder à l’examen de leurs matières résiduelles et tenter d’en exploiter tout le potentiel. C’est important, que les entreprises puissent bénéficier d’expertises spécialisées pour les accompagner et qu’ainsi elles déploient des objectifs d’affaires plus rapidement », ajoute la directrice générale, Sylvie Pouliot.

En plus du Comptoir Richelieu Botanix, GSR Construction, Sablage Peinture Richelieu et le Recyclo-Centre bénéficient de l’expertise offerte par le projet.  « On s’est intéressé principalement au textile que l’on n’est pas en mesure de vendre en magasin. […] La valorisation des matières, c’est dans notre ADN. Nous mettons en marché des objets de seconde main. Au-delà de notre mission socioprofessionnelle, nous avons à cœur le respect de l’environnement. Nous sommes heureux de bénéficier de l’expertise et du savoir-faire du Comité 21 en économie circulaire nous permettant ainsi d’étoffer nos objectifs d’affaires », explique Alexandra Gagné, directrice des opérations chez Recyclo-Centre.

Dans la prochaine année, la SACD Pierre-De Saurel espère recruter 2 à 3 autres entreprises dans le cadre du programme Virage vert.

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