SorelTracy Magazine - Jeudi, 25 avril 2024

Vendredi 14 janvier, 2022

Pour une deuxième fois cette semaine, des policiers de la SQ de Sorel-Tracy ne seront pas poursuivis pour des gestes posés

SOREL-TRACY (STM) – Des policiers de la Sûreté du Québec qui avaient interpellé un individu qui arrachait des fleurs au Carré royal l’été dernier à Sorel-Tracy n’ont commis aucun acte criminel, conclut la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP).

Les événements étaient survenus le 17 juillet dernier alors qu’un appel avait été faits au service d’urgence 911 pour un homme qui arrachait des fleurs aux environs de 22 heures 15.

Deux policiers à pied se sont rendus sur place et deux autres collègues les ont joints.

Sur place, une personne indique qu’il y a un homme intoxiqué ayant un comportement menaçant et armé d’un « point américain ». Les agents l’interpellent et l’individu démontre de l’agressivité.

Deux agents le prennent par les bras pendant qu’un autre tente de calmer la foule qui démontre des signes d’hostilité à la présence policière.

Par la suite, l’homme est informé qu’il contrevient à un règlement municipal interdisant d’être en état d’ivresse dans un lieu public et est arrêté. Le prévenu résiste et est alors dirigé dans une partie gazonnée du parc où il est amené au sol sans brutalité et menotté.

Devant l’hostilité de la foule, les policiers appellent leur superviseur. Quelques minutes plus tard, à l’arrivée de celui-ci à bord d’un véhicule de patrouille, les policiers aident l’homme à se diriger en marchant vers le véhicule. Il est placé à l’arrière et la policière prend place à ses côtés ou les agents tentent de l’amener à sa résidence, mais il devient de plus en plus somnolent puis inconscient.

Les policiers décident alors l’amener à l’hôpital où il est pris en charge et reprendra conscience après avoir reçu les soins requis par son état de santé.

Une personne a capté la scène sur vidéo de l’intervention policière.

Le DPCP conclut que la preuve recueillie par le Bureau des enquêtes indépendante démontre que l’arrestation était justifiée et qu’elle a été faite sans aucune brutalité.

De plus, dans les circonstances, l’usage de la force était nécessaire, justifié et proportionnel à la résistance opposée par l’homme.

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