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Mercredi 4 juin, 2025
La Maison La Grande Ourse au cœur d’une tourmente
Nathalie Simard met fin à sa collaboration avec l’organisme
(Stéphane Martin, 4 juin 2025) – Depuis mardi, La Maison La Grande Ourse de Saint-Ours se retrouve au cœur d’une tourmente médiatique alors qu’un reportage du Journal de Montréal remet en question certaines pratiques du centre de thérapie pour femmes victimes de violences sexuelles.
L’article signé de la plume du journaliste Alexandre Moranville-Ouellet laisse sous-entendre que le centre de thérapie, appliquerait des méthodes autoritaires et coercitives qui rappellent davantage un cadre carcéral qu’un lieu de soins, suscitant des inquiétudes parmi d’anciennes intervenantes.
Il est également mentionné qu’une directive officielle du CISSS de la Montérégie-Centre interdit d’orienter des femmes vers la Maison Grande Ourse, car son programme de thérapie fermée ne respecterait pas le plan d’intervention officiel en cas d’abus sexuels.
Nathalie Simard quitte le navire
Sur le coup de 11h, la chanteuse Nathalie Simard, qui agissait jusqu’alors à titre de marraine de l’organisme, annonçait sur sa page Facebook qu’elle cessait sa collaboration avec La Maison La Grande Ourse.
« À la lumière des informations récemment rendues publiques concernant la Maison La Grande Ourse, j’ai pris la décision de me retirer dès maintenant de mon rôle de marraine auprès de l’organisme. Je le fais avec respect, en cohérence avec les valeurs qui m’animent : transparence, intégrité et soutien aux victimes.
Je tiens à remercier sincèrement toutes les personnes que j’ai rencontrées dans le cadre de cette collaboration et à leur souhaiter le meilleur pour la suite. Je demeure engagée à poursuivre ma mission auprès des survivantes, en continuant de défendre leurs droits et en les accompagnant sur le chemin de la guérison », signe la chanteuse dans un communiqué diffusé.
Il est ajouté, en complément d’information, qu’il avait déjà été convenu que la vedette ne renouvellerait pas son engagement, notamment en raison de son horaire professionnel chargé.
Contactés à cet effet, les dirigeants de l’organisme ont mentionné au SorelTracy Magazine qu’un communiqué de presse sera publié prochainement en guise de réaction à tout ce dossier.
Pour lire le reportage complet du Journal de Montréal cliquer ici