SorelTracy Magazine - Vendredi, 29 mars 2024

Dimanche 15 août, 2021

Grève des traversiers :

Mise au point des travailleurs

Par Syndicat des Métallos

Après avoir pris connaissance des propos et communiqués émis par le président-directeur général de la Société des traversiers du Québec (STQ), M. Stéphane Lafaut, le Syndicat des Métallos tient à apporter les précisions suivantes.

Le Syndicat des Métallos demeurera toujours ouvert à discuter (jour et nuit, s’il le faut) avec l’employeur pour parvenir à une entente négociée avant, pendant et après la grève.

Il est faux de dire, comme le prétend le PDG de la STQ que « les négociations sont bien avancées ».  Pour qu’elles soient avancées, encore faudrait-il qu’elles aient véritablement débutées. En effet, les syndiqués brevetés des traverses de Sorel, Québec, Matane, Tadoussac et L’Isle-aux-Coudres n’ont eu droit à aucune rencontre avec la partie patronale depuis le 15 décembre 2020. Rappelons que ces travailleurs, tous membres de la section locale 9599 du Syndicat des Métallos, sont sans contrat de travail depuis le début de la pandémie, en avril 2020.

Aussi, le Syndicat des Métallos tient à faire savoir aux Québécois qui pourraient s’inquiéter de la situation que la STQ a annulé, deux jours avant qu’elle n’ait lieu, une rencontre de conciliation devant avoir lieu le 14 juillet dernier avec pour prétexte qu’elle n’avait pas obtenu le mandat du Conseil du trésor. Si quelque chose a changé à cet effet, les Québécois s’attendent sans doute à ce que la STQ agisse de manière responsable et informe le conciliateur de tout changement ainsi que de sa volonté de retourner à la table avant même d’utiliser quelque tribune publique que ce soit.

Enfin, le syndicat tient à rappeler qu’en plus de l’extrême lenteur patronale à négocier, le taux horaire des travailleurs de ces traverses (de 8 à 10 $ de moins que des officiers effectuant un travail semblable au Québec) est ce qui les a menés à déclencher une grève et que rien d’autre qu’une entente négociée ne pourra leur faire oublier cela.

Source : Syndicat des Métallos

Publicité

Publicité