SorelTracy Magazine - Jeudi, 25 avril 2024

Lundi 1 novembre, 2021

Manifestation des enseignantes et enseignants pour faire respecter le projet de loi No40

Sorel-Tracy, 1er novembre 2021 – En présence de Josée Scalabrini, présidente de la FSE-CSQ, et de la présidente du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu (SEBR), Lisette Trépanier, une centaine d’enseignantes et d’enseignants du SEBR se rassembleront devant les bureaux du Centre de services scolaire de Sorel-Tracy, ce mercredi 3 novembre à 15 h 45, pour rappeler à leur employeur qu’ils sont en droit de choisir leurs activités de formation continue, comme le stipulent clairement les nouvelles dispositions de la Loi sur l’instruction publique (LIP) découlant du projet de loi no40.

Tout en respectant les mesures de distanciation physique en vigueur, les enseignantes et enseignants manifesteront pour démontrer leur désaccord avec les formations imposées qui vont à l’encontre de ce qui est inscrit dans la loi et de ce qu’avait déclaré le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, en commission parlementaire, le 7 février 2020 : « On vient écrire en toutes lettres, dans la Loi sur l’instruction publique, qu’on reconnait la grande expertise pédagogique des enseignants, (…) On reconnaît que ce sont les enseignants, et personne d’autre, qui choisissent leur formation continue.»

« On constate malheureusement qu’il en est tout autrement depuis le début de l’année scolaire, puisque les enseignants se font imposer des formations non sollicitées à des moments jugés inopportuns. Si la loi prévoit davantage d’autonomie professionnelle pour les enseignants au regard de leur formation, c’est justement pour les valoriser et pour que leur travail soit mieux reconnu. Le Centre de services scolaire de Sorel-Tracy doit être rappelé à l’ordre et doit respecter la loi », explique Lisette Trépanier, présidente du SEBR.

« Les enseignantes et enseignants sont des professionnels de l’enseignement et ils sont les mieux placés pour déterminer ce dont ils ont besoin. Le choix de leurs activités de formation continue est un droit maintenant inscrit dans la loi. Il est clair que l’imposition des formations doit cesser. Le ministère doit s’assurer que le bon message est envoyé et que l’autonomie professionnelle des enseignants est respectée », rappelle Josée Scalabrini.

Source : Syndicat de l’enseignement Du Bas-Richelieu (CSQ)

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