(Stéphane Martin, le 06 décembre 2024) – À 81 ans, Madeleine Lemaire continue de rayonner par sa passion pour la musique et son engagement dans la communauté. Le mot retraite ne semble pas exister pour celle qui a animé des émissions musicales pendant 24 ans à la station CJSO de Sorel-Tracy et 17 ans à Radio Ville-Marie à Montréal.

Cette pédagogue et vulgarisatrice hors pair consacre toujours sa vie à partager sa connaissance et son amour de la musique avec les autres. Bien qu’elle n’ait plus de micro sur les ondes radiophoniques, Madeleine Lemaire anime depuis trois ans un Club Musical au Château Langelier de Sorel-Tracy, où elle réside.  « Chaque mois, je présente des choix musicaux diversifiés à une quarantaine de résidents. Ça leur permet de découvrir de nouveaux horizons musicaux. Je veux offrir aux résidents une expérience musicale enrichissante et variée », explique-t-elle.

« L’idée est de me maintenir active et de piquer la curiosité des gens. Les personnes âgées ont trop souvent l’impression qu’ils ont fini d’apprendre dans la vie. C’est totalement faux. Il faut être en mode apprentissage toute notre existence, c’est ce qui nous garde en vie », ajoute Madame Lemaire.

Madeleine Lemaire a entamé sa carrière musicale à l’âge de 8 ans en apprenant le piano. Au travers sa carrière radiophonique, elle a enseigné la musique en plus de retourner aux études à l’Université pour une maîtrise en musicologie.

« La musique est universelle. C’est une belle porte d’entrée pour être en contact avec toutes les générations. Quand j’anime le Club Musical, je peux voir la satisfaction sur le visage des gens. C’est un contact direct avec le public que j’apprécie énormément. »

Madeleine Lemaire est une source d’inspiration pour tous ceux qui la connaissent. Sa passion, son énergie et sa conviction sont un témoignage éclatant de l’importance de demeurer actif et curieux tout au long de sa vie.  « Je veux montrer que l’âge n’est pas une barrière à l’apprentissage et à la découverte. Je profite également de mes temps libres pour écrire mes mémoires. C’est un autre projet qui me motive et me permet de grandir et d’évoluer », conclut-elle.