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Jeudi 12 juin, 2025
Les Beach Bums saluent l’héritage du créateur unique qu’était Brian Wilson
À l’arrière : Pierre Berthiaume, Éric beaulieu, Jacques Arpin et Clément Goulet des Beach Bums, et devant Brian Wilson, Al Jardine et Blondie Chaplin, des Beach Boys. Photo : Tirée du site web thebeachbums.ca
(Stéphane Martin, 12 juin 2025) – L’annonce du décès de Brian Wilson, survenue mercredi, a marqué le monde de la musique populaire. Figure centrale et cerveau créatif des Beach Boys, Wilson s’est éteint à l’âge de 82 ans.
Pour les Beach Bums, groupe hommage originaire de Sorel-Tracy actif depuis plus de 25 ans, la nouvelle a pris une dimension plus personnelle. « Ce que Brian Wilson a réussi à faire est exceptionnel. Par la musique des Beach Boys, il a créé un espace intemporel où les souvenirs se chantent à six voix, où tout le monde peut aller se réfugier, où la plage est toujours ensoleillée. C’est ça l’œuvre qu’il laisse derrière lui », commente Éric Beaulieu qui a eu la chance de rencontrer son idole il y a quelques années.
« Je l’ai rencontré deux fois. La première fois, je n’ai pas vraiment pu parler avec lui, c’est plutôt avec les autres Beach Boys que j’ai échangé. Mais la deuxième fois, je me suis vraiment concentré sur lui pour être sûr de pouvoir le remercier pour tout ce qu’il a fait. J’avais peut-être deux petites minutes à ma disposition, mais j’ai eu la chance de lui dire merci, parce que son œuvre m’accompagne depuis mes débuts en musique. »
Les Beach Bums : Jacques Arpin, Pierre Berthiaume, Steve Carignan, Éric Beaulieu, Stéphane Boucher et Clément Goulet – Photo : Tirée du site web thebeachbums.ca
Aujourd’hui, les Beach Bums se produisent un peu partout au Canada et aux États-Unis. Le groupe est composé de Jacques Arpin, Éric Beaulieu, Pierre Berthiaume, Stéphane Boucher, Steve Carignan et Clément Goulet. « Le rêve a pris naissance à l’adolescence quand on chantait les Beach Boys autour d’un feu de camp. Si l’on m’avait dit, il y a 30 ans, que j’allais faire des spectacles jusqu’en Louisiane, au Nouveau-Mexique, ou encore dans des villes comme Prince Albert en Saskatchewan, ou dans le nord de l’Alberta, je ne l’aurais jamais cru. La vie m’a offert ce cadeau-là et j’en suis extrêmement reconnaissant », exprime à son tour, Clément Goulet.
« Brian Wilson était un marginal. Il était génial, mais en même temps, il avait une douce folie qui l’habitait. C’est un gars qui a su recréer en musique le rêve américain de son époque. Pour nous qui jouons les Beach Boys sur scène, on s’applique à demeurer fidèle à l’esprit de la formation. Nous sommes six musiciens, avec six voix et l‘on n’utilise aucun « playback ». C’est un défi constant, mais après 25 ans, on a trouvé notre équilibre », de conclure Monsieur Goulet.
Il est possible de suivre la carrière des Beach Bums via leur page web en CLIQUANT ICI