SorelTracy Magazine - Jeudi, 28 mars 2024

Mercredi 21 juillet, 2021

Sit-in des infirmières de l’urgence de l’Hôtel-Dieu de Sorel

L’employeur s’engage à présenter un plan d’action

Les infirmières de l’urgence de l’Hôtel-Dieu de Sorel ne recevront pas de sanction pour le Sit-in tenu lundi. Bien qu’il soit un peu tôt pour crier victoire, elles osent croire avoir obtenu l’écoute espérée par l’employeur.

Brigitte Petrie – Photo: Courtoisie

« L’employeur a décidé de ne pas aller en audition cette fois-ci, donc il n’y aura pas de conséquence pour les membres. L’employeur s’est engagé à rencontrer les employés la semaine prochaine avec un plan d’action pour soulager le temps supplémentaire obligatoire (TSO). […] Ce matin encore, l’urgence est utilisée à 118%. On déborde comme ça depuis le 6 juillet. […] En environ 15 jours, il y a eu 70 TSO pour une équipe d’environ 25 infirmières. On comprend que leur tour revient tous les jours ou au deux jours », commente la présidente du Syndicat des professionnelles en soins de la Montérégie-Est, Brigitte Petrie.

Les membres du syndicat apportent des solutions qui doivent être analysées par l’employeur.  « On demande des horaires de 12 heures pour celles qui souhaitent le faire. […] On demande de détourner les ambulances pour les envoyer ailleurs. À la limite, on pourrait fermer l’urgence pour quelques heures par jour afin de se donner le temps de vider les salles d’attente et les civières. Je sais que ce n’est pas agréable pour la population, mais il n’y a plus de personnel pour les soigner et les infirmières sur place doivent pouvoir travailler sécuritairement pour le bien de tous », ajoute Madame Petrie.

Se disant au bout du rouleau, les infirmières de l’urgence de l’Hôtel-Dieu de Sorel ont tenu un Sit-in dimanche puis un autre lundi. Elles attendent maintenant le plan d’action que proposera l’employeur.  « Ce n’est pas un moyen de pression favorisé, c’est une grève illégale et le but n’est pas de mettre la population en danger. […] Les filles voulaient être entendues et c’est ce qui a été fait. Pour la suite des choses, on propose aux membres de bien faire l’auto-évaluation de leurs capacités quand ils se font imposer du temps supplémentaire. On ne veut pas que quelqu’un se mette en situation dangereuse », de conclure la présidente du syndicat.

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