(Stéphane Martin, 26 mai 2025) – La Ville de Sorel-Tracy n’entend plus tolérer les épisodes de poussières industrielles causés par les activités de l’entreprise Richardson International. À la suite d’un nouvel incident survenu dimanche dernier, le maire Patrick Péloquin a exprimé publiquement son exaspération et annoncé une série de mesures concrètes.

« Nous avons tendu la main, fait preuve de patience et demandé des correctifs. Le résultat? Des balcons couverts, des voitures salies, des plaintes répétées… et trop peu d’actions concrètes. Oui, nous reconnaissons les investissements réalisés. Mais refuser l’accompagnement du Centre de transfert technologique en écologie industrielle (Cttéi) et laisser survenir des épisodes comme celui de dimanche dernier, c’est inacceptable », lance-t-il sur sa page Facebook.

En réaction, la Ville annonce plusieurs mesures musclées, en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs ainsi qu’avec la conseillère scientifique en chef de la municipalité.

« Nous modifierons également notre règlement sur les nuisances pour forcer Richardson à changer ses pratiques. Ce nouveau cadre exigera de Richardson qu’elle mesure et transmette en continu le taux de particules en suspension dans l’air ainsi que la force et la direction des vents. »

« Ces données permettront de prévenir les épisodes problématiques et d’intervenir plus rapidement en cas de non-conformité. Bref, quand le vent souffle vers le centre-ville et quand il y a trop de particules dans l’air, il ne faut pas faire de chargement. Ce règlement sera pensé pour protéger la santé publique, la qualité de l’air et la qualité de vie à laquelle chacun a droit », ajoute le maire Patrick Péloquin qui conclut en demandant à Richardson d’adapter ses pratiques, sinon, il faudra en assumer les conséquences.