Photo: Gracieuseté Vicky Falardeau

(Stéphane Martin, 15 octobre 2025) – Le 11 octobre dernier, la triathlète soreloise Vicky Falardeau a franchi la ligne d’arrivée de l’Ironman World Championship de Kona à Hawaï. Il s’agit d’un des défis sportifs les plus redoutables au monde.

Cette participation, elle ne la doit pas au hasard.  Le 22 juin dernier, Vicky Falardeau s’est illustrée à l’Ironman des Sables d’Olonne, en France, où elle a terminé l’épreuve (3,8 km de nage en mer, 180 km de vélo, 42,2 km de course à pied) en 11 h 48 min 19 s.  Elle a ainsi pris la 10e place sur 37 dans sa catégorie (F45-49), se classant 286e femme sur 2552 participants.  Une performance remarquable qui lui a permis d’obtenir sa qualification pour Kona, le rêve ultime de tout triathlète.

« Jamais je n’aurais cru pouvoir un jour être dans les meilleures femmes au monde. C’est le résultat de ma rigueur, de ma détermination et de mon implication quotidienne », partage-t-elle humblement sur sa page Facebook.

Photo: Gracieuseté Vicky Falardeau

Le jour de la compétition, l’athlète prend le départ à 7 h 40 dans une mer agitée. Malgré les vagues de 4 à 5 pieds, elle boucle la nage en 1 h 44, enchantée par la beauté des fonds marins. Mais c’est sur le vélo que les choses se corsent. Chaleur écrasante, vent constant, rochers de lave qui rayonnent la chaleur. Après 180 km sous un soleil de plomb, elle termine le segment vélo en 6 h 38.

Victime d’un probable coup de chaleur, elle est brièvement prise en charge par l’équipe médicale, mais repart avec l’approbation du cardiologue. Elle enchaîne avec le marathon qu’elle complète en 4 h 55, malgré l’obscurité partielle du parcours.

« L’abandon ne faisait pas partie du voyage. J’ai marché sur le tapis de l’arrivée pour graver dans ma mémoire ce moment magique. Je suis une Ironman des World Championship 2025, et ça, personne ne pourra me l’enlever. C’est gravé à jamais. »

Photo: Gracieuseté Vicky Falardeau

Fière de son accomplissement, Vicky Falardeau insiste sur le caractère collectif de cette réussite. Elle remercie chaleureusement son entourage, son entraîneur et ses commanditaires, sans qui cette aventure n’aurait pas été possible. Une pensée spéciale va à son conjoint Michel, pilier de cette aventure.

« Cette médaille, je la partage avec tous ceux et celles qui m’ont soutenue. Kona, ce n’est pas juste un Ironman. C’est une mer déchaînée, un four, un vent qui ne lâche jamais, une chaleur qui vide tout ce qui te reste dans le corps. C’est une leçon d’humilité », conclut l’athlète, qui a complété l’épreuve en un temps officiel de 13 h 56 min 44 s.

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Photo: Gracieuseté Vicky Falardeau

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