(Rédaction) – Gabriel Arpin a annoncé son intention de se présenter à l’investiture du Parti Québécois dans Richelieu afin d’être candidat aux prochaines élections provinciales du 2 octobre 2026.  Il en a fait l’annonce sur sa page Facebook.

Gabriel Arpin s’était fait connaitre au PQ en 2022, lors de la dernière élection dans Richelieu, et avait obtenu 6 204 votes (20,28 %) au 2e rang, derrière Jean-Bernard Émond de la CAQ avec 17 098 (55,89 %).

Voici l’intégral de son message :

Lorsque je me suis présenté aux dernières élections, c’était par conviction que le Québec méritait mieux, mais également parce que j’avais l’impression que ce qui définissait notre identité était en danger. Un discours qui, pour certains, sonnait détaché de notre actualité.

2 ans plus tard…

Les États-Unis menacent le Canada de devenir un 51ème État en imposant de possibles tarifs de 25% sur nos échanges commerciaux, les mouvements masculinistes sont de plus en plus populaires ayant comme conséquence un recul majeur du droit des femmes aux États-Unis, entre autres en raison des mesures qui veulent limiter ou même abolir l’avortement.

Au Canada, le chef du premier parti d’opposition et probablement le futur Premier Ministre du Canada dit ouvertement qu’il est contre l’avortement et les droits LGBTQ+. Conséquemment, il nous indique qu’il y a de fortes chances qu’il suive les tendances de nos voisins du sud en ce qui a trait aux droits des femmes.

Au Québec, une multinationale (Amazon) se retire de notre territoire après avoir reçu plusieurs millions de dollars des contribuables, car des travailleurs se sont battus pour leurs droits et le seul commentaire qu’on reçoit de notre premier Ministre est une blague sur du jus d’orange… Peu de temps suivant ce commentaire, sa ministre de l’Habitation nous dit que le meilleur moyen de combattre la hausse des loyers est de se trouver un autre loyer…

Jamais je n’aurais cru que la situation aurait dégénéré autant en seulement 2 ans. Non seulement le droit des femmes est en danger plus que jamais au 21ème siècle dans notre pays, mais j’ajouterais également qu’une guerre des classes est à nos portes. Une guerre où la classe moyenne devra défendre ses acquis contre l’abus des multinationales, majoritairement américaines, et des intérêts privés.

Dans les prochaines années, nous devrons assurément changer nos habitudes économiques, autant au niveau macro que micro, et faire preuve de résilience au niveau des droits sociaux. Je me présente à nouveau non pas dans l’objectif unique de « faire de la politique », mais davantage dans le désir de défendre les droits durement acquis au Québec grâce aux générations précédentes et afin de faire ma part pour celles qui me succéderont.