SorelTracy Magazine - Jeudi, 25 avril 2024

Lundi 18 octobre, 2021

Faire mieux, tandis que nous sommes encore là

La rigueur est-elle toujours… de rigueur?

Sa définition suscite peu d’attrait.

Elle est qualifiée de « sévérité, dureté, inflexibilité ».

Certes, elle peut être appliquée dans un cadre logique, dépendamment des situations et des événements.

Mais il est facile de verser dans l’excès lorsque la colère et les émotions embrument la capacité de faire la part des choses.

On a tous et toutes le souvenir de professeurs et de personnes marquantes qui appliquaient de la rigueur sans que leur humanité, leur bonté et leur compréhension nous tétanise. Malheureusement, la recette infaillible est inexistante. Elle nous habite ou nous déserte.

La rigueur sert souvent de plate-forme à des abus et à des injustices.

La juste rigueur est-telle possible?

Sûrement. Elle requiert cependant le développement d’aptitudes humanistes qui la sous-tendent, dont la capacité à exécuter un retour vers soi afin de relativiser les faits dans son contexte.

Le pire « bonjour »!!!

C’est celui qui est formulé mécaniquement, tête baissée, sans reconnaissance de la présence de l‘autre. Oui, cela existe, hélas!!!

Est-il à ce point pénible de regarder quelqu’un dans les yeux et de lui sourire avec amabilité.

Même au cœur de l’anonymat, sourire avec les yeux, avec les lèvres, saluer, s’avèrent des actes de reconnaissance envers un semblable. Cela procure instantanément une sensation de mieux-être.

Les culpabilisateurs

Redoutables, ils recourent à un stratagème incontournable dénué de créativité car ils privilégient les formules toutes faites.

L’auto analyse n’étant pas imbriquée dans leur grille de fonctionnement, ils imputent aux autres leurs paroles, leurs gestes, sans oublier d’invalider leurs motifs et leurs opinions.

Ils seront toujours outrés d’être interpellés à propos de leur propre comportement. L’auto-examen n’est pas partie intégrante de leurs modes de vie sociale.

En psychologie, on dit qu’il n’est pas aisé d’induire le changement d’un tel comportement. La solution personnelle consiste peut-être simplement à laisser les culpabilisateurs emmêlés à leurs propres filets.

Trop brève et précieuse est la vie pour la teinter de gris.

Inviter le bonheur…

. Se laisser glisser sans résistance vers l’intuition, véritable GPS de ce qui est bon ou nocif pour soi.

. Accueillir les autre, les êtres chers, les êtres de passage, sans jugement, comme si nous étions des détenteurs de vérité.

. Propager la justice, l’équité, la générosité.

. Cultiver la moindre parcelle d’appréciation et ne laisser personne en invalider l’importance.

. Faire place libre au plaisir, au nôtre, ainsi qu’à celui qu’il fait bon partager.

Peut-on espérer une qualité de vie connectée non seulement à des valeurs matérielles mais à des valeurs morales humanisantes et bienfaisantes.

« Une forme de générosité consisterait à s’émerveiller du cadeau que représente le seul fait d’exister à chaque instant de la vie. » – Jacques Salomé

Lucie Antaya

Publicité

Publicité