SorelTracy Magazine - Vendredi, 26 avril 2024

Jeudi 4 août, 2022

Compétition équestre de saut d’obstacles

Benny et Michel Roussel visent les provinciaux


(Stéphane Martin, 4 août 2022) – Après un début de saison extraordinaire de concours régionaux, tous les espoirs sont permis pour Michel Roussel et son cheval Benny qui visent les provinciaux en saut d’obstacles en hauteur.

Le Sorelois qui a commencé la compétition équestre en 2019 de façon fulgurante avec une première médaille d’or n’a pas cessé d’évoluer sur sa monture.
(Voir texte : https://www.soreltracy.com/2019/oct/10o1.html )

« Avec la pandémie, il n’y a pas eu de concours en 2020. La compétition a repris en 2021 où j’ai changé de catégorie pour celle des Sauteurs hauts. La saison s’était bien déroulée, nous avons fini 5e à la finale provinciale. Ce qui n’a pas aidé, c’est que j’étais en attente pour une opération au genou. Cette année, il a fallu quelques entraînements et une compétition avant de retrouver la complicité avec Benny. Maintenant, je peux affirmer que l’on est redevenu l’équipe que l’on formait en 2019 », explique Michel Roussel qui remercie toujours son entraîneuse, Denyse Dejordy.

Dans les faits, après un premier concours plus difficile, Benny et Michel ont terminé champions au cumulatif des concours des 24 et 31 juillet. « La saison compte 6 concours et je crois que l’on sera en mesure de se qualifier pour la finale provinciale des Jeux équestres dès notre prochaine compétition. Cela me permettrait de donner un petit repos à Benny qui est un cheval de 17 ans. Une petite pause serait bien méritée afin d’arriver en pleine forme à la finale. »

Quand on demande au cavalier ce qui le motive dans ces compétitions, il n’hésite pas à parler de la connexion avec sa monture. « Quand Benny arrive sur un site de concours, il devient un autre cheval. Je sens que c’est quelque chose qu’il aime. Pour moi, les compétitions représentent un dépassement. Chaque fois, ce n’est jamais pareil. Le cheval, ce n’est pas un motocross. Ce n’est pas juste toi qui décide. Comme nous, il peut avoir des mauvaises journées, il peut avoir des douleurs qu’on ne sait pas, il peut être en super forme et c’est nous qui ne le sommes pas. Des fois, l’un amène l’autre et des fois, on est les deux ensembles dans le même état d’esprit. C’est ce qui est motivant », de conclure Michel Roussel.

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