SorelTracy Magazine - Samedi, 22 mars 2025

Mardi 4 mars, 2025

Alubar dément la fermeture de son usine de Bécancour

Image: GoogleMap

Selon le LA PRESSE, la nervosité des droits de douane a entraîné une fausse alerte. Le producteur de tiges d’aluminium Alubar dément qu’il ferme son usine à Bécancour, comme il avait été rapporté plus tôt.

Le Syndicat des Métallos avait publié un communiqué, mardi, pour annoncer la fermeture de l’usine de l’entreprise brésilienne dans la foulée des droits de douane imposés par l’administration Trump.

Alubar a démenti qu’elle fermait son usine, rapporte LA PRESSE. Elle a plutôt effectué une fermeture temporaire afin d’entretenir son équipement. Les activités devraient reprendre ce mardi. Les Métallos ont confirmé cette version des faits après avoir rencontré la direction.

Déjà frappées par les droits de douane sur l’économie canadienne, les tiges d’aluminium d’Alubar pourraient être visées par les droits de douane additionnels de 25 % sur l’aluminium et l’acier, qui doivent entrer en vigueur le 12 mars prochain.

Rappelons que ce matin, Le Syndicat des Métallos annonçait qu’Alubar à Bécancour cessait ses opérations à la suite de l’annonce des tarifs américains.

Le Syndicat des Métallos pressait Québec et Ottawa de déployer leur plan d’action pour moderniser les usines québécoises, acheter des produits canadiens, diversifier l’économie et soutenir les travailleurs.


L’usine Alubar à Bécancour produit des tiges d’aluminium à partir du métal en fusion provenant de l’aluminerie voisine, ABI, et transforme ainsi environ 30 % de sa production. La production d’Alubar est presque entièrement destinée au marché américain. Les tiges d’aluminium produites par la compagnie brésilienne à Bécancour pourraient être visées par les tarifs additionnels de 25 % sur l’aluminium (et l’acier) qui doivent entrer en vigueur le 12 mars prochain, qui s’ajouteraient au 25 % en vigueur depuis ce matin sur toutes les exportations canadiennes.

 

Publicité

Publicité

Publicité