mardi 22 septembre 2020

La grève et les manifestations se poursuivent pour les RSE


Photos: Gracieuseté Marie-Claude Fulham


Par Stéphane Martin, mardi 22 septembre 2020

Depuis lundi, les services de garde en milieu familial sont en grève générale illimitée alors que les négociations avec le gouvernement achoppent. Les responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) affirment, depuis plus d’un an, travailler en deçà du salaire minimum. (Voir texte : https://www.soreltracy.com/2020/fev/21f4.html )

Plus de 1 000 services de garde se retrouvent en grève sur le territoire de la Montérégie et plusieurs participent aux manifestations, dont celle qui a eu lieu hier à Montréal et celle d’aujourd’hui à Québec.

« En cette période de pandémie, on a besoin de nous pour être sur la première ligne. On a ouvert nos maisons afin de permettre à l’économie de repartir. On a ouvert nos maisons afin de permettre à ceux qui travaillent dans les services d’urgence de poursuivre leur mission et nous n’avons aucune reconnaissance de la part du gouvernement », de commenter sur place la présidente de l’Alliance des intervenantes en milieu familial de la Montérégie (ADIM-Montérégie), France Lavallée.

Dimanche, à la table des négociations, le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a demandé l’aide d’un médiateur alors que les RSE souhaitent le calcul de la subvention soit confié à un arbitre. Les responsables de services de garde en milieu familial touchent une subvention du ministère de la Famille pour offrir le service à leur domicile. Selon le syndicat, le gouvernement offre aux responsables une subvention de 12,83 $ l’heure, alors qu’il est réclamé un minimum 16,75 $ l’heure.

« Nous sommes conscients que notre grève a un impact sur la vie des parents et des enfants. Cependant, nous avons la population derrière nous. Il y a même des parents qui ont démarré des pétitions afin de réclamer la démission du ministre. Les gens comprennent que c’est lui qui est responsable de la situation engendrée », ajoute Madame Lavallée.

Elle estime que plus de 400 RSE ont fermé leurs portes au cours des dernières années. « Les filles sont tannées et ça ne va pas en s’améliorant. Ça niaise à la table des négociations depuis trop longtemps. Malgré la peur, nous avons ouvert nos maisons au plus fort de la COVID, il est temps d’avoir de la reconnaissance de la part des élus », de conclure la présidente.


Photos: Gracieuseté Marie-Claude Fulham

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