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mercredi 04 octobre 2017
Réaction de
Marcel Robert concernant les
travaux au bâtiment H
« Le bâtiment
H – Un exemple de deux poids
deux mesures » - Marcel
Robert
Sorel-Tracy, mardi le 3 octobre
– Dans un dossier, celui du
marché Richelieu, Serge Péloquin
refuse des subventions et il
oblige de revoir les coûts à la
baisse. Par le fait même, cela
complique sérieusement la
réalisation du projet et
occasionne des délais. Pendant
ce
temps, dans le cas de la
réfection du bâtiment H, avec
une augmentation des coûts
dépassant le double du budget,
Serge Péloquin n’a pas choisi de
revoir les coûts à la baisse et
par conséquent il décide d’aller
de l’avant pour un projet très
controversé.
En effet, en septembre 2016,
Serge Péloquin annonce une
entente avec Pascalin Raynault
pour l’ouverture d’un restaurant
dans le bâtiment H.1 Selon les
prévisions de l’époque, ce
dernier investira près de 370
000 $ et la Ville estime sa part
à 576 000 $. La Ville adoptait
donc en septembre 2016
l’autorisation pour une
participation de 576 000 $ dans
le cadre des travaux de mise à
niveau du bâtiment H de
l’héliport.
Cependant quelques
mois plus tard, l’estimation
totale effectuée par la Ville se
chiffrait plutôt à 1 176 239 $.
En mars 2017, par résolution, le
conseil municipal accepte que
les travaux de réfection soient
exécutés par le plus bas
soumissionnaire conforme au
montant de 1 109 195 $ en y
ajoutant une somme de 10 % afin
de pallier les imprévus pouvant
être rencontrés.
Cela représente une augmentation
des coûts de plus de 640 000 $.
Ce dépassement de coûts, cette
fois-ci, n’a même pas fait
sourciller Serge Péloquin. Pour
justifier la première
évaluation, Serge Péloquin a dit
: « Il nous fallait un chiffre
pour aller en résolution et
obtenir un bail. Il fallait
démontrer notre volonté à
Monsieur Raynault qui s’est
engagé à mettre près de 370 000
$ en aménagement. »
Est-ce cela
que Serge Péloquin qualifie
«
D’un autre exemple de bonne
gestion et de rigueur
administrative »2. Découvrant
les nouveaux coûts, la
conseillère Sophie Chevalier a
dit : « Mais force est de
constater que ça a cafouillé
dans ce dossier-là. » Le
conseiller Patrick Péloquin a
également montré une certaine
réticence :
« Ça va concurrencer
les privés, c’est clair. »3
Ce projet de restaurant a même
forcé une cinquantaine de
restaurateurs à signer une
pétition où on pouvait lire :
les restaurateurs
« considèrent
que la Ville de Sorel-Tracy
favorise à même nos taxes une
concurrence déloyale envers
l’ensemble des commerçants de la
Ville de Sorel-Tracy. »4 Je
persiste à penser que les
restaurateurs ont subi, et
subiront dans l’avenir, un
préjudice. Il existe encore,
selon moi, un large
mécontentement sur la façon que
Serge Péloquin a choisie pour
réaliser ce projet.
Comment peut-on défendre les
coûts faramineux de plus de 1,2
million de dollars associés à un
dépassement des prévisions de
640 000 $ pour un projet très
questionné et questionnable ? Ce
projet n’est accompagné d’aucune
subvention et cette fois-là,
Serge Péloquin avait sûrement
oublié sa calculette de bon
administrateur. Serge Péloquin
dans le dossier du bâtiment H a
choisi sans hésiter de refiler
la facture aux contribuables en
appliquant
« deux poids deux
mesures » comme il a si souvent
la mauvaise habitude de le
faire.
Source :
Diane Robillard, Agente
officielle de Marcel Robert
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