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												Loterie électorale à 
												Sorel-Tracy : les échos du 
												tamtam 
												ATTENTION : 
												Chronique longue, 
												
												
												
												complexe 
												au début, « tamtamesque » à la fin, 
												c’est ainsi avec 7 candidats à 
												la mairie.
 Mieux vaut 
												prévenir que guérir. Le problème 
												souvent, c’est que « prévenir » 
												exige de la rigueur, de 
												l’humilité, une capacité mature 
												à se regarder en face et à agir 
												en conséquence. Pas facile au 
												plan personnel. Au plan 
												politique (municipal), cela 
												demande une hauteur de vue et un 
												détachement que peu de 
												politiciens possèdent. C’est ce 
												que l’on appelle finalement : « L’intérêt 
												supérieur de la nation (ville) ».
												 En ce sens, 
												voici la conclusion de cette 
												chronique : « Sur les 7 
												candidats maires présentement 
												annoncés à Sorel-Tracy, il y 
												en a au minimum 3 qui devraient 
												envisager de se désister et 
												idéalement 4. Autrement dit, 
												pour que le vote prenne 
												techniquement et politiquement 
												tout son sens, certains 
												candidats devraient se retirer ». Pourquoi? 
												Parce qu’au niveau municipal, 
												nous utilisons un mode de 
												
												
												
												scrutin uninominal à un tour.
												
												
												
												Avec 
												7 candidats, il y a des 
												RISQUES importants 
												d’entacher la légitimité du 
												prochain maire1 
												de Sorel-Tracy. Il en va de sa 
												marge de manœuvre dans 
												
												
												
												la réalisation des changements 
												urgents requis 
												par 
												
												
												
												la situation actuelle de notre 
												ville. Les risques Risque 
												« 1 » : Un maire élu dans la 
												marge d’erreur Admettons 
												comme en 2009, qu’il y aura
												
												
												
												13 374 votes valides 
												à Sorel-Tracy, le 3 novembre 
												2013 (taux de participation : 
												47,7% en 2009). La 
												
												
												
												marge d’erreur (à 95%) 
												associée à ce nombre de votes 
												est de 0,85% (moins de 1%) 
												c.-à-d. 113 votes. Ce qui 
												implique qu’une différence de 
												113 votes ou moins entre le 1er 
												et le 2ième 
												candidat rend moralement 
												invalide l’élection d’un maire, 
												même si ce résultat le sera 
												légalement. Autrement 
												dit, avec moins de 113 votes de 
												différence, on recommence le 
												vote le lendemain et le résultat 
												devrait être différent dans 95% 
												des cas2. Là vous dites, 
												113 votes ou moins de 
												différence, c’est impossible. 
												Détrompez-vous. Avec 7 candidats 
												(avec 2 ou 22 itou), ce genre de 
												résultat est tout à fait 
												probable. Le problème, c’est 
												qu’un résultat dans la marge 
												d’erreur avec seulement 2 
												candidats donne une certaine 
												légitimité au gagnant3. 
												À plusieurs, le gagnant perd de 
												cette légitimité avec l’addition 
												des candidats. 
 Risque « 2 » : La 
												dilution du vote
 Scénario 
												extrême, si chacun des candidats 
												était d’égale force, ils 
												obtiendraient 14,3% du vote 
												c.-à-d. 1 911 votes 
												chacun (calculé sur la base de 
												l’élection de 2009).  Scénario 
												plausible, nous pourrions nous 
												retrouver avec un maire élu par 
												25 ou 30% de la population 
												votante ou moins, c.-à-d. que 70 
												ou 75% de ceux-ci n’auraient pas 
												voté pour le gagnant. 
												Considérant le taux de 
												participation de 2009, nous 
												pourrions nous retrouver avec un 
												maire élu par 12 ou 15% de la 
												population. Par extension, notre 
												élu pourrait de retrouver en 
												début de mandat avec l’appui 
												formel que d’un (1) conseiller 
												sur huit.  Considérant 
												les défis auxquels fait face 
												Sorel-Tracy, il serait malsain 
												d’avoir un maire élu par une 
												faible minorité de citoyens. 
												
												Risque "3" 
												: Le poids disproportionné de 
												l'électeur marginal 
												
												À défaut 
												d'être dans un mode de scrutin
												
												
												
												
												
												uninominal à 2 tours 
												ou 
												
												
												
												
												proportionnel 
												idéalement, les 2 précédents 
												risques renforcent le poids de 
												l’électeur marginal. Autrement 
												dit, chaque vote compte et le "dernier" 
												électeur détient un poids tel, 
												qu'il peut déterminer à lui seul 
												le gagnant. Notons que l'inverse 
												est vrai. Chaque électeur qui ne 
												vote pas physiquement, imprime 
												sa marque au résultat. Notons 
												aussi que le poids de l’électeur 
												marginal augmente avec le nombre 
												de candidats. 
												Dans de telles 
												circonstances, on comprendra que 
												les hasards de la vie et 
												surtout, la dilution du vote au 
												bénéfice de candidats marginaux, 
												pourraient favoriser l'élection 
												d'un candidat qui n'aurait 
												normalement pas dû gagner. 
												Dans le 
												contexte d'une élection à 7 
												candidats, où aucun ne se 
												détache franchement du lot pour 
												l'instant; où les 3 risques 
												précédents se renforcent, le 
												gagnant pourrait être celui ou 
												celle que la majorité désire le 
												moins. Il faut donc 
												que des candidats envisagent de 
												se retirer dans l’intérêt 
												supérieur de notre ville. Le tamtam4 
												À défaut d’un 
												sondage (scientifique) pour nous 
												indiquer la position de nos 7 
												candidats-maires, il faut s'en 
												remettre au tamtam. 
												Le tamtam, 
												c’est ce que livre la rumeur 
												publique, le placotage. C’est de 
												l’analyse molle. C'est donc ce 
												que j'entends et comprends quand 
												ma « ville » me parle. Il 
												faut donc être attentif au son, 
												sa texture, son intensité et son 
												rythme. Il ne faut pas se 
												laisser polluer le jugement par 
												nos préjugés, nos souhaits et 
												les personnes avec lesquelles 
												nous sommes régulièrement en 
												contact. Le tamtam 
												m’indique pour l’instant que la 
												course à la mairie se déroule 
												comme une étape cycliste du
												
												
												
												Tour de France. 
												Il y a la « tête 
												de course » 
												en échappé, un « poursuivant » 
												et le « peloton » 
												en fermeture. Le « peloton » : 
												3 candidats avec très peu de 
												chance de monter sur le podium 
												
												
												Réjean Dauplaise 
												ne sera pas être réélu. Le 
												tamtam est sans appel à son 
												sujet. Idem pour
												
												
												
												André Mandeville, 
												son manque manifeste de « savoir-être » 
												fait l’unanimité contre lui. De même,
												
												
												
												Corina Bastiani 
												a peu de chance d’accéder au 
												podium. Hors de 
												
												
												
												son cercle restreint de 
												supporteurs, 
												peu de personnes accordent de la 
												crédibilité à sa candidature. 
												Par contre, plusieurs louangent 
												son « guts » et sa 
												persévérance. Le « poursuivant » : 
												les « gens » 
												Tremblay 
												
												
												Jean Tremblay 
												est qualifié pour l’instant 
												d’énigme. Plusieurs en parlent 
												positivement sans réellement le 
												connaître ou le confondent 
												avantageusement avec le « Jean 
												Tremblay » des Aciers 
												Richelieu. La « tête 
												de course » : la 
												technique des relais Un peu comme 
												les oiseaux migrateurs pour 
												couper le vent, les cyclistes 
												s’échangent la position de tête 
												avant le sprint final. Pour 
												l’instant, le tamtam n’attribue 
												à aucun des trois (3) candidats 
												de ce groupe, un réel monopole 
												sur la première place. Ceci 
												étant, en ordre décroissant de 
												ce jour. La candidature 
												de 
												
												
												Michèle Lacombe-Gauthier 
												a décollé en force. Notamment 
												pour la sympathie naturelle que 
												lui accordent automatiquement 
												les citoyens. Ceci étant, son 
												étoile a légèrement pâlit. On se 
												questionne sur sa vigueur pour 
												occuper un poste de maire et sa 
												représentativité, hors des 
												cercles communautaires. Candidat 
												vedette surprise, plusieurs se 
												demandent ce que 
												
												
												
												Serge Péloquin 
												fait dans cette course. Comme 
												des funambules, les citoyens 
												souvent à la recherche d’un 
												sauveur, sont dans un équilibre 
												instable le concernant. Crédible 
												comme artiste, les citoyens se 
												questionnent sur Serge Péloquin 
												maire. 
												
												
												Gilles Lemieux 
												ne fait pas l’unanimité parmi la 
												tranche de population qui vote 
												selon des critères de type
												
												
												
												progressiste. 
												Par ailleurs, il remporte un 
												certain succès chez les femmes. 
												Globalement, plusieurs le 
												considèrent comme le candidat du 
												compromis. Là où Gilles Lemieux 
												fait l’unanimité, c’est parmi 
												les 
												
												
												
												4 205 citoyens qui ont voté 
												« Non » au référendum 
												de 2012 concernant la rénovation 
												du marché Richelieu. Conclusion? Le 
												tamtam est formel : il y a trop 
												de candidats à la mairie. Ce 
												faisant, il y a un risque 
												important que le prochain maire 
												de Sorel-Tracy soit élu par « tirage 
												au sort ». Ce n’est pas ce 
												que je désire pour ma ville. Jocelyn DaneauCourriel :
												
												
												
												
												
												jocelyndaneau@gmail.com
 Blogue - 
												Sorel-Tracy dans l’univers 
												: 
												
												
												
												http://wp.me/2JVSB
 
												
												Saurel-O-Mètre 
												électoral 2013 - SOME 2013Explications : 
												
												
												
												
												http://wp.me/P2JVSB-2S
 
												
												Grille 
												d’analyse (résultats) du 
												SOME 2013 – Version 5 
												(3 août 2013)Voir : 
												
												
												
												http://wp.me/a2JVSB-9Q
 
												1) Les dames candidates à la 
												mairie voudront bien m’excuser 
												pour ce raccourci masculin 
												facile et facilitant. 
												2) À 
												titre d’exemple, le référendum 
												de 1995 montrait une marge 
												d’erreur de 2 118 votes contre 
												une différence entre le « Oui » 
												et le « Non » de 54 288 
												votes. Ce qui implique que nous 
												aurions recommencé le vote le 
												lendemain et le résultat aurait 
												été similaire à quelques votes 
												près. 3) En France, 
												à l’élection présidentielle de 
												2012 : « François 
												Hollande a obtenu 51,62 % des 
												suffrages exprimés, contre 48,38 
												% à Nicolas Sarkozy ». 
												Cette courte victoire est l’un 
												des facteurs qui réduisent 
												continuellement la marge de 
												manœuvre du président français. 
												Voir aussi, le 
												
												
												
												
												résultat serré des élections 
												américaines de 2012. 4) Voir :
												
												
												
												
												
												Élections municipales 2013 à 
												Sorel-Tracy : le tamtam, 
												17 août 2013. |