lundi 23 mars 2009

Le magazine SPADE rend hommage à un prof du Cégep
Anik de Repentigny, professeure en Arts et lettres dans le magazine SPADE

L’édition printemps du prestigieux magazine SPADE sous le thème The new materialism consacrait deux pages entières à l’artiste-peintre autodidacte, Anik de Repentigny, professeure au département d’Arts et lettres du Cégep de Sorel-Tracy. Cet article parle de l’appréciation de ses œuvres, mais aussi de l’artiste et de sa vision. On qualifie de minimalisme zen le courant artistique qui la touche et qui l’inspire. Les particularités minimalistes de ses peintures ne représentent pas pour cette artiste qu’un simple principe esthétique, mais aussi une éthique de vie où elle prône le retour à l’essentiel des valeurs individuelles et collectives. « La surconsommation, la performance, la vitesse, le bruit et la quantité phénoménale d’informations qui nous entourent nous éloignent de la beauté du silence, de la splendeur du vide », affirme-t-elle.

Démarche artistique
Dans l’acte de peindre, Anik de Repentigny, engage une énergie profonde qui vise à atteindre une dimension métaphysique. Sa démarche artistique est d’ailleurs axée sur la matière et son rapport à l’espace. Son langage pictural se traduit par des textures minérales, formes épurées et monochromes. Mentionnons que le contraste entre l’esthétique naturelle et industrielle de ses œuvres est évocateur de sa symbolique artistique. Des matériaux industriels composent les fonds texturés et sont recouverts de peinture acrylique. Les techniques texturales qu’elle emploie sont le frottage, le grattage et la gravure utilisés en superposition de plusieurs couches de matière comme la peinture, l’apprêt et le vernis pour que la couleur semble teintée plus que peinte. L’artiste a une préférence marquée pour les grands formats. Elle peint sur des panneaux de bois spécialement conçus par un ébéniste montréalais.

L’Art d’enseigner
Professeure en Arts visuels au Cégep de Sorel-Tracy depuis maintenant 11 ans, Anik de Repentigny est heureuse de partager sa passion et son expérience avec ses étudiants. Favoriser la créativité des jeunes est un défi stimulant pour elle mais ce qui
demeure la partie la plus excitante, c’est la diffusion de leur travail par le biais d’expositions collectives qui se déroulent au Collège ou lors d’événements culturels dans la région.

Mélanie Lavallée