CE  SOIR  IL  ME  VIENT  UNE  IDÉE.

TROIS GÉNÉRATIONS

Si ce soir notre réflexion portait sur les trois âges dans la vie d’une femme; réflexion  bien naturelle, car nous savons bien q`un jour il nous faudra bien les affronter .

-----------------------20 ans--------------------------

A vingt ans ,on vit dans un monde  idéalisé, par des rêves  chimériques et par la pureté de son  âme.  A vingt ans, tout est prétexte à de magnifiques projets et à l’élaboration de Châteaux en Espagne. Ce qui est le plus admirable chez notre belle jeunesse moderne, c’est ce sérieux, si bien allié à cette radieuse gaieté.  C’est aussi cette façon optimiste d’interpréter les menus faits quotidiens. Cet ardent désir de bien faire, cette bonne volonté, feront de nos petites filles de vingt ans, des futures femmes  (dépareillées), qui à leur tour, conduiront dans la  « voie étroite » d’autres jeunes filles, qui les remplaceront dans la confrérie des femmes sérieuses. C’est ainsi que de génération en génération, se continue la lignée des femmes  dont la mission est de transmettre les qualités et la dignité de ces autres femmes, nos ancêtres qui nous laissèrent tant d’exemple de vertus à imiter.

---------------------------40 ans-----------------------

A quarante ans….et plus,  la vie est un mélange, de vagues regrets, de choses encore plus vagues, d’inquiétudes, le plus souvent, tout a fait inutiles, d’optimiste, de découragements, d’indifférence.  Ce n’est qu ‘à force de ténacité que l’on parvient à ne pas laisser son cœur s’enliser dans la routine de la grisaillerie quotidienne.  Mélancoliquement, on dit avec le poète ( J’ai voulu tout aimer, et je suis malheureux, car j’ai, de mes tourments multiplier les causes)…. Trop de choses nous tiennent à l’âme, on souffre de la souffrance des autres, de leur pauvreté, de leur révolte. On désire, pour nos jeunes, un amour trop parfait pour être humain, bref, le bonheur des autres nous est trop nécessaire, pour qu’il nous soit possible d’être vraiment heureuse. Dans la quarantaine, on croit aussi, que n’étant ni jeune, ni vieille, on possède la sagesse du ( juste milieu).

Hélas, c’est malheureusement faux, parce que le cœur aura toujours des raisons d’aimer, et de s’inquiéter, que la raison ne comprend pas, même au delà de quarante ans.

-----------------------------70 ans------------------------

A soixante-dix ans passés, lorsque l’on a vécu chaque instant de sa vie pour le bonheur de sa famille et le soulagement de la misère d’autrui, on continue à prier et à vivre pour les autres, et à tout rapporter au Créateur Suprême. On a atteint cette sérénité qui est la suite logique d’une immense confiance en la Divine Providence. Rien n’est plus doux dans un foyer, que la présence de ces vieilles mamans, dont l’indulgence illimitée est toujours prête à tout approuver, à tout excuser.  Confidentes de chacun, elles savent si bien apaiser les anxiétés, et redonner espoir, dans la soumission à la Volonté Divine.  La prière du vieillard, est pour tous les habitants de la maison qui l’abrite, une source de bénédictions

et de paix….   

...BÉRENGÈRE

20 septembre 2000

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