Ce soir il me vient une idée

Temps d’arrêt

 Vous souvenez-vous de l’époque où il se donnait dans bien des paroisses, des retraites fermées qui duraient sept jours, et que chacun se faisait un devoir d’y participer. Croyez-moi, l’église était remplie à craquer pour venir écouter ce prédicateur plein de verbe. Quand il commençait sa prédication par une allocution latine telle que :

Fecit mihi magna qui potens est, sanctum momen ejus

 Pour nous, c’était comme le Christ qui parlait, et la foule dans un silence religieux, écoutait le père nous traduire cette allocution :

Celui qui est Tout-puissant a fait pour nous de grandes choses Que son nom soit sanctifié.  Croyez-moi, l’heure qui suivait, nous remettait tous en question lorsqu’il élaborait sur nos sept péchés capitaux; il arrivait de se glisser quelque peu dans le banc, se rentrer la tête entre les deux épaules tant, les avertissements nous collaient à la peau et aux reins. Ce soir, j’ai comme envie de vous transmettre ces extraits, où chacun allait, y puisant son ressourcement personnel.

 Comme le père disait si bien :  « Admettre sa puissance sur nous, de Celui qui nous a crées. De l’amour qui nous a rachetés. De l’Esprit qui nous a sanctifiés. » Il a été prouvé que ceux qui ont dans le Christ Fils de Dieu une foi profonde, sont moins enclins que les autres, à se soumettre aux usurpateurs, aux nouveautés de ce monde.

Tomber dans le désespoir, c’est le point extrême de l’amour de soi.

Plongez vos défauts et vos imperfections dans mon sang précieux. Pour vous purifier, persistez dans mon amour « disait Jésus » L’homme souvent, a besoin qu’on le reprenne, avec vigilance ou tendresse; l’humeur de certaines personnes est parfois déterminée par ce qui leur arrive du monde extérieur. Si nous permettons à celle-ci d’être le pivot de notre vie, nos sentiments deviennent variables comme les saisons; l’amour lui-même devient caprice, ça devient comme cette chanson où l’on dit : « Je sais bien que je ne suis qu’un été pour votre cœur. Et non pas les quatre saisons de l’année »

Ne soyons pas de ces personnes, qui ayant l’air de toujours être environnées de glace, et font de l’année un perpétuel hiver.

Sur tes faiblesses, porte tes soucis à Dieu et ils fondront comme glace au soleil.

Il est faux de prétendre que pour oublier les tracas, c’est d’aller s’enivrer au dehors ou, si tes passions sont trop violentes, assouvis-les. Dans ce siècle d’aujourd’hui, la vérité pour bien des personnes, l’excès de luxure extérieure n’est que le signe du néant intérieur. La nudité intérieure oblige souvent les personnes à se vêtir de vêtements voyants ou exagérés.

N’oubliez pas, l’âme a ses vêtements, aussi bien que le corps.

Habillez-vous mesdames, de la soie de la pitié du satin de la sainteté de la pourpre de la modestie

Et Dieu lui-même sera votre amoureux.  Saurons nous en profiter : La religion est le rempart des femmes, contre leur propre fragilité.  J’espère que ce moment doux entre l’homme et l’homme de Dieu, ravivera les cœurs.

                                        Bonne retraite.

                                                                                                                              Bérengère