LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mardi 06 janvier 2015 12:27

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NÉCROLOGIE

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Robert
Barberis-Gervais

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mardi 06 janvier 2015

Êtes-vous islamophobe? (suite 1)

par Robert Barberis-Gervais

Si j'ai bien compris le concept d'interculturalisme de Gérard Bouchard qui serait différent de celui de multiculturalisme, les musulmans du maghreb qui immigrent au Québec (pour eux hélas ils immigrent au Canada…) amènent avec eux leur religion et leur culture qui pourraient enrichir la culture québécoise. Théoriquement, c'est un concept généreux. Il suppose échanges et interinfluences. L'échange se complique quand on a affaire à des intégristes musulmans qui arrivent ici avec des femmes voilées et un Coran dont un grand nombre de versets incitent à la violence.

Mais revenons à nos femmes arabes qui savent le français mais qui, en groupe, en présence d'une Québécoise française, refusent de l'accommoder avec un manque de savoir-vivre invraisemblable. Dans un esprit d'échange interculturel, nous disons amicalement mais fermement à ces femmes de respecter la Québécoise et de parler français en sa présence. Pour l'accommoder, par respect et par savoir-vivre élémentaire.

En arrivant ici, les immigrants ont immédiatement la carte d'assurance-maladie, les garderies, les congés parentaux, la langue française, la bonne humeur québécoise, et une civilisation qui encourage la paix sociale et favorise l'égalité homme-femme. Dans un esprit de donnant-donnant, pour prendre un exemple parmi tant d'autres, les femmes musulmanes qui portent le voile devraient savoir que la majorité des Québécois qui financent les avantages qui leur sont offerts au Québec étaient d'accord avec la Charte des valeurs. Sur les lieux de travail dans la fonction publique, elles devraient enlever (d'elles-mêmes, librement) leur signe religieux ostensible pour accommoder les Québécois et les Québécoises qui le réclament. D'autant plus, que des érudits du Coran vous diront que le voile n'est pas obligatoire, qu'on peut être une excellente musulmane sans porter le voile et que la nécessité de garder son emploi passe avant le voile. Puisque nombre d'entre elles disent porter le voile librement, elles pourraient librement l'enlever sur leurs heures de travail.

Ou appliquer intégralement le multiculturalisme car comme disait un musulman intégriste: Au Canada, on est libre. Et continuer à faire tout ce qu'on veut sans tenir compte des valeurs québécoises fondées sur la laïcité des institutions publiques et l'égalité homme-femme. Et rejeter du revers de la main toutes les demandes légitimes des Québécois qui ne sont pas des immigrants qui se sont exprimées lors de la Commission Drainville.

Tel est le choix devant lequel sont placés les immigrants: accepter les valeurs québécoises et s'intégrer ou faire fi de ces valeurs en continuant à vivre sans s'intégrer et en ne changeant rien à leurs comportements au nom de la Charte des droits multiculturalistes.

Formuler ce choix, ce n'est pas être islamophobe. C'est, me semble-t-il, être interculturaliste comme Gérard Bouchard, de la Commission Bouchard-Taylor le revendique. Car dans cet esprit, il serait souverainement souhaitable que les immigrants adoptent nos valeurs de respect, de paix sociale, d'égalité homme-femme et de laïcité des institutions publiques. Et j'espère bien que cette position sera adoptée par le futur chef du Parti québécois.


Robert Barberis-Gervais,

Vieux-Longueuil,
mardi 06 janvier 2015
barberis@videotron.ca

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