LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mercredi 12 mars 2014 10:06

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NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE


Robert
Barberis-Gervais

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L'opinion exprimée dans le cadre de cette chronique, est celle de son auteur
et ne reflète pas nécessairement l'opinion, ni n'engage le SORELTRACY MAGAZINE.
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mercredi 12 mars 2014

Un moment vraiment historique
L’engagement de Pierre-Karl Péladeau pour le pays du Québec

Si le Québec devient un pays, les livres d’histoire diront que le dimanche 9 mars 2014 aura été un jour mémorable. A la conférence de presse de St-Jérôme avec Pauline Marois ainsi que lors des entrevues télévisées, Pierre-Karl Péladeau a fait un parcours sans faute comme on dit à propos des épreuves d’équitation.

Ce qui m’a surpris dans cet événement. c’est la vigueur et la franchise de son indépendantisme et ses confidences sur sa relation avec Julie Snyder.

D’abord, que le milliardaire Pierre-Karl Péladeau nous dise qu’il s’engage en politique pour le Parti québécois afin de faire du Québec un pays nous réjouit plus que nous ne saurions le dire. Son père serait fier de lui.

Ensuite, que l’homme d’affaires dise candidement qu’il ne se serait pas engagé en politique sans l’appui indéfectible de son ex-conjointe Julie Snyder a touché tous ceux qui déploraient leur séparation. Il a parlé de ses trois enfants dont il s’est occupé pendant la semaine de relâche. Il a parlé de médiation avec une psychanalyste d’une manière telle qu’on pourrait douter de la pertinence de placer le préfixe « ex » avant le mot conjointe. Sans que je sois au courant des complexités de leur relation de couple, l’admiration que la patriote Julie portera envers l’engagement politique de Pierre-Karl ne saurait nuire à leur relation.

Quand je parlais d’un parcours sans faute, je faisais référence à ses propos sur la nécessité pour le peuple québécois de maîtriser sa destinée, sur le lien entre l’indépendance et la prospérité économique par l’entrepreneurship, sur le référendum volé en 1995, sur sa volonté de bien représenter les électeurs de St-Jérôme.

Enfin, tout le monde a noté son air abasourdi devant l’incongruité et le mauvais goût de la question qui lui a été posée deux fois ce matin-là sur l’idée qu’il pourrait remplacer Pauline Marois à la tête du Parti québécois, celle qu’il a appelée plusieurs fois avec respect "madame la première ministre" qui venait de tout faire pour qu’il s’engage en politique.

Je voudrais faire une mise au point sur ce que la gauche malencontreusement incarnée par Françoise David a dit de l’antisyndicalisme de Pierre-Karl Péladeau.

Il n’est pas question de revenir ici en détail sur les conflits de travail qui ont eu lieu dans les entreprises de Vidéotron, du Journal de Montréal et du Journal de Québec. J’en retiens que les conditions de travail qui prévalaient mettaient en péril la rentabilité financière de ces entreprises et leur existence même.

Je voudrais poser une question pour faire réfléchir sur le deux poids deux mesures de QS.

Voici une nouvelle publiée le 14 janvier 2014. Bombardier supprime 1.700 postes, à cause d’une baisse des livraisons d’avions l’an dernier et du retard d’un an de la sortie de son nouvel avion CSeries.

Est-ce que Françoise David a accusé Bombardier d’antisyndicalisme ? Ses attaques contre Pierre-Karl Péladeau sont de l’électoralisme pur inspiré par un dogmatisme dit de gauche. Elle serait bien incapable de démontrer que les nécessités économiques qui expliquent les mises à pied de Bombardier qu’elle n’a pas condamné ne ressemblent pas aux nécessités économiques auxquelles Pierre-Karl Péladeau à dû faire face.

Avez-vous remarqué que Françoise David met de côté l’engagement de PKQ pour l’indépendance dont elle ne parle pas pour mieux attaquer « l’homme de droite ». Elle est incapable de se réjouir de l’apport de Pierre-Karl Péladeau au mouvement indépendantiste.

Quel contraste entre le souverainisme non prioritaire et attrape-nigaud de Françoise David et l’authenticité de l’engagement indépendantiste de Pierre-Karl Péladeau qui nous a fait passer à Marcelle, ma conjointe et à moi, un des plus beaux dimanches de notre vie de 50 ans de militante et de militant pour l’indépendance du Québec qui se compare aux moments historiques de l’Option Québec de René Lévesque et de l’adhésion de Jacques Parizeau au Parti québécois.

Robert Barberis-Gervais,
Vieux-Longueuil,
mercredi 12 mars 2014
barberis@videotron.ca

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