mercredi 20 juillet 2011
Re.: Échange
entre Yvon Bibeau et Yves Bérard
Mon cher Yvon,
- Yves Bérard
Puisqu'il est question de
dialogue entre nous deux,
permets moi d'utiliser la
première et la deuxième personne
du singulier.
Dans un premier temps, ce que je
retiens de ta lecture sur la
marche où il y avait 200
personnes, ce qui selon toi est
très peu, c'est que tu
soulignes, encore, le fait que
ces très nombreux organismes de
la région, provenant de toute
les couches sociales et
économiques, sont en quelque
sorte mal informés, et /ou que
leurs niveaux de compréhension
ne seraient pas à la hauteur. Je
pense qu'une telle attitude de
ta part relève beaucoup plus du
déni d'un consensus régional,
que d'une analyse rigoureuse.
Mais bon, tout le monde a droit
à son idée sur la question.
Naturellement, certaines idées
sont meilleures que d'autres...
Maintenant mon cher Yvon, dans
ton dernier texte, tu t'attardes
longuement à cette soirée
d'octobre 2006, où nous avons
adopté le budget 2007. Sans
cette longue tirade de ta part
sur ce sujet dans ton texte, tu
comprendras que je n’aurais
probablement pas réagis, mais
puisque tu me forces la main, je
corrigerai certaines
demie-vérités et ou faussetés.
Je devine que tout cela ne
visait qu'à me discréditer, et
par le fait même, à discréditer
mon texte précédent, puisqu'il
est bien évident que cette
soirée de 2006, n'ajoute
absolument rien de pertinent au
débat actuel sur SDD... Mais
puisqu'il le faut, allons-y.
Tu as raison de dire que j'ai
voté une première fois contre le
budget, et une deuxième pour son
adoption. Mais tu oublies
volontairement sans doute, un
important passage entre ces deux
votes. Permets-moi de te
rafraichir la mémoire.
Toi et les 2 membres séniors du
Conseil de l'époque aviez décidé
de voter contre le budget 2007,
puisqu'il comportait une
augmentation scandaleuse de
2.98%, disais-tu à ce moment là.
(Je me permets une petite
parenthèse, puisque nous sommes
dans les contradictions, comment
justifies-tu l'augmentation de
8.24% du budget 2010 à 2011, que
tu as pourtant approuvé ???!!!
Ouf, pas facile à suivre ton
raisonnement mon Yvon.) Je t'ai
alors demandé ce soir là,
quelles modifications au budget
souhaitais-tu, pour que celui-ci
soit acceptable à tes yeux. Et
j'ajoutais même ce soir là, que
la plus élémentaire des
prudences de ma part, était de
t'écouter publiquement sur ce
sujet. Ta réaction fut plutôt de
demander un ajournement de la
séance publique, ce qui fut fort
heureusement refusé.
Donc au final mon cher Yvon,
après moult tergiversations ce
soir là, tu n'as pu fournir
AUCUNE piste de solution à ce
budget. Je le dis et le répète,
AUCUNE piste de solution, rien,
niet, nada. Donc devant un tel
constat, je me suis rallié au
budget et à son adoption.
Peut-être te semblait-il plus
opportun de voter contre un
budget impopulaire, sans pouvoir
offrir véritablement quelques
alternatives que ce soit. Comme
je le disais dans mon texte
précédent, tu es toujours prêt à
défendre la veuve et l'orphelin,
même si tu dois tuer le mari...
Voilà la vérité sur cette
soirée, et pas besoin d'attendre
2051, la "cassette" est toujours
disponible en 2011... Donc pour
la leçon d'histoire, merci Yvon,
mais je préfère un professeur un
peu moins sélectif sur les
événements.
En réponse au fait que j'ai
"malicieusement" fait référence
à plusieurs reprises à
l'administration Bibeau/Dauplaise,
tu n'es pas le seul à avoir
remarqué l'ordre des noms.
Beaucoup de gens m'en ont fait
la remarque, et à la lumière de
leurs commentaires, il
semblerait que cela relève
beaucoup plus d'une certaine
réalité que de la malice. Donc
désoler Yvon, mais je persiste
et signe.
Je me permets de te souligner
que tu utilises beaucoup de mots
tel que: malicieuse,
mesquinerie, revirement radical,
tergiversation, fomenté, forcer
la vérité, lapidaire,
opportunisme politique, et j'en
passe, etc.… S.V.P. Yvon, fait
attention aux mots que tu
utilises, cela ne te sert pas
toujours très bien, car comme tu
sais, nous portons en nous ce
que nous voyons chez les autres.
En terminant, puisque toute
bonne chose a une fin, je suis
flatté que nos échanges te
manques à ce point, mais je suis
persuadé que tu trouveras des
interlocuteurs tout aussi
valable que moi au sein du
Conseil. Si tel n'était pas le
cas, tu sais bien que je n'ai
jamais refusé un bon DÉBAT
D'IDÉES, ce qui est
présentement, de moins en moins
le cas, malheureusement.
Cependant, je peux te rassurer
que je ne suis pas en train de
préparer un retour prochain sur
la scène politique, tu peux donc
dormir sur tes deux oreilles!
Salut Yvon, et bonne chance dans
tes projets.
De ton ex-collègue, Yves Bérard
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