LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : jeudi 14 octobre 2010 16:15

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jeudi 14 octobre 2010

LA CRISE POLITIQUE RÉGIONALE
L’art de brandir le spectre de la peur, par Michel Berthiaume

Le point de vue de Michel Berthiaume ex- conseiller municipal Sorel-Tracy.

Pour avoir été en politique municipale pendant plus de 18 années et avoir participé activement depuis le début au plan de développement économique régional; je crois que les décisions des maires de la MRC ne compromettent actuellement aucunement l’avenir de la région car il s’agit principalement, pour le moment, de décisions qui remettent en question uniquement la façon de gérer et d’octroyer avec clairvoyance le futur contrat des matières résiduelles pour une période de plus de 20 années dépassant les 100 millions $

Les élections de 2009, à travers la MRC, ont fait en sorte que la population a décidé qu’elle voulait des personnes qui se rapprochent d’avantage du citoyen ordinaire et prennent des décisions qui font en sorte que les intérêts régionaux et locaux puissent servir d’abord, concrètement, à l’ensemble de la population.

La position des SADC, CLD et d’une partie des anciens maires de la MRC en ce qui concerne le tri-compostage ( procédé de l’ancienne compagnie Conporec, aujourd’hui SDD supposé amélioré),  ne cadre plus avec la nouvelle réalité de valorisation des déchets domestiques accepté par la quasi totalité des villes du Québec.

Ancienne technologie problématique d’odeurs pour les citoyens, aux coûts faramineux et sans véritable preuve concrète de valorisation dont l’image, depuis la fusion des villes de Sorel et de Tracy, a été défendue bec et ongle à toute les tables par l’ancien maire de Sorel-Tracy M. Robert et de messieurs Marion et Arel de la MRC.

Le PGMR de la MRC Pierre de Saurel avait été reconnu par RECYC-QUÉBEC comme un procédé de mise en valeur des matières résiduelles organiques.

Toutefois l’approbation gouvernementale n’a pas cautionné directement les applications issues du procédé de tri-compostage comme étant une forme de valorisation en soi.  Il ne faudrait pas en déduire que le simple fait que l’acheminement des matières résiduelles à l’usine SDD constituera une forme de valorisation reconnue pour la MRC mais une forme uniquement de réduction d’enfouissement.

L’ approbation gouvernementale formelle n’a pas cautionné directement les applications issues du procédé de tri-compostage car l’utilisation de la matière traitée comme matériel de recouvrement de déchets ou comme matériel absorbant n’a jamais été l’objet d’une reconnaissance formelle qu’elle ait été une forme acceptée de mise en valeur des résidus.  Source : FCQGED

Alors qu’elle est l’intérêt à long terme pour la région de continuer dans la seule activité de tri-compostage qui ait lieu au Québec et qui a été loin d’être probante quoi qu’en disent publiquement les intervenants économiques régionaux plus ou moins informés ?

Il n’y a pas de mal à imiter ce qui se fait de bien dans les autres municipalités du Québec ex, Victoriaville la capitale du développement durable avec de la valorisation et un compost, classé A, applicable dans l’agriculture.

Je crois que la majorité des maires de la MRC ont une vision réaliste de ce qui se passe ailleurs dans la gestion des matières résiduelles et qu’il ne faut pas répéter l’erreur du passé en terme de coûts, de valorisation et de valeurs ajoutés à l’environnement.

Michel Berthiaume citoyen de Sorel-Tracy

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