lundi 29 juin 2009 

Lettre ouverte

Ce n’est pas dans mes habitudes d’écrire des lettres ouvertes mais l’administration municipale actuelle de la ville de Contrecœur, à qui l’on peut reprocher d’avoir ‘’ deux poids deux mesures’’, concernant la sauvegarde de notre patrimoine boisé, a dépassé ma capacité de garder le silence…
Et je m’explique :

1- Le 8 janvier 2006, un comité de citoyens avait présenté aux mêmes élus à une assemblée du conseil, une pétition signée par près de 2000 noms de résidents, demandant de protéger raisonnablement nos derniers boisés situés à proximité du centre-ville et de l’autoroute. À ce moment là, un simple avis de motion pour l’adoption d’un futur règlement de zonage concernant ce sujet, aurait donné le droit aux élus de protéger les érablières selon le désir des contribuables signataires de cette pétition et autres. Par la suite les élus n’ont pas agi, et on déboise à cœur joie…

2- En 2008, des paroissiens avaient assisté à une assemblée de la Fabrique alors qu’une grande majorité de paroissiens présents s’opposèrent fortement à la vente de ce bien patrimonial, qui aurait pu à leur avis, servir de parc nature et éducatif et permettre d’expliquer à nos jeunes la transformation artisanale de l’eau d’érable, etc. et surtout de servir de zone tampon contre la pollution de l’ air et du bruit de l’autoroute. Et encore une fois on déboisera sans problème.

Pourtant, dernièrement la municipalité chargeait 1 200 $ d’amende à une dame, propriétaire de commerce, après l’avoir fait comparaitre en cour de justice sous l’accusation d’avoir coupé trois arbres dans la cour de son commerce. Un de ces arbres était mort et les deux autres nuisaient au bon fonctionnement de son petit terrain d’amusement avec accès public pour lequel cette personne a investi plusieurs milliers de dollars. Et cela même si la personne avait fait une demande de permis mais dont la réponse s’éternisait indûment…

Est-ce croyable! On vient de vendre un joyau patrimonial appartenant en partie aux paroissiens, qu’est l’érablière du curé de Ste-Trinité, située au bout du cimetière, sans restriction et avec l’approbation sans réserve des élus municipaux et sans l’approbation des paroissiens. Cette transaction suppose encore la coupe des beaux arbres de l’ancienne érablière…

Claude Bérard
Contrecœur,

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