C'est sans trop d'étonnements, mais avec déception que les retraités 
		des Aciers Atlas ont constaté la position persistante du candidat 
		conservateur, M. Réjean Bériault, face au projet de loi C-290, pourtant 
		adopté, lors de sa 2e lecture, par la majorité des députés de la Chambre 
		des Communes.
		Conscient que les joutes politiques exigent trop souvent de dénoncer 
		l'adversité avec rigueur en amplifiant tout ce qui semble être une 
		faille, il n'en demeure pas moins qu'un devoir de respect s'impose 
		vis-à-vis des citoyens de sa circonscription qui essuient les méfaits 
		d'une conjoncture. La plupart des politiciens sagaces font cependant 
		preuve de décence et de sagesse et proposent plutôt un plan différent 
		avec visées correctrices surtout quand leurs électeurs sont concernés. 
		Le crédit d'impôt avancé dans le projet de loi C-290 n'introduit aucune 
		nouveauté. Cette mesure fiscale, largement utilisée dans d'autres 
		situations, nous permettrait de retrouver un pouvoir d'achat décent.
		Néanmoins, les retraités des Aciers Atlas tendent sans cesse 
		l'oreille et se rendent toujours disponibles pour écouter l'initiative 
		que M. Bériault aurait à nous soumettre pour redresser l'iniquité. Et 
		nous verrions une avancée marquée dans notre lutte si le candidat 
		conservateur osait aussi intervenir en notre faveur auprès gouvernement 
		Harper pour ainsi approuver la correction d'une injustice sociale qui 
		perdure depuis plus de 54 mois (4 ans et 6 mois).
		Estimant que le projet de loi C-290, venant en aide aux retraités 
		d'Atlas, irait à l'encontre des bons principes de gestion de notre 
		économie et des régimes de retraite, M. Bériault néglige de mentionner 
		que le gouvernement Harper n'a pas hésité à accorder une aide de 9.7 
		milliards de dollars à l'industrie automobile renflouant du même coup 
		les caisses de ses retraités.
		On compte pour unique le cas des retraités d'Atlas et, attendu la 
		fermeture de la Compagnie, aucune possibilité de recours collectif ne 
		peut être envisagé. Seule une solution politique pourrait équilibrer un 
		peu la variable de nos rentes.