jeudi 10 décembre 2009 

Les retraités d'Atlas déçus de la position du candidat Conservateur

C'est sans trop d'étonnements, mais avec déception que les retraités des Aciers Atlas ont constaté la position persistante du candidat conservateur, M. Réjean Bériault, face au projet de loi C-290, pourtant adopté, lors de sa 2e lecture, par la majorité des députés de la Chambre des Communes.

Conscient que les joutes politiques exigent trop souvent de dénoncer l'adversité avec rigueur en amplifiant tout ce qui semble être une faille, il n'en demeure pas moins qu'un devoir de respect s'impose vis-à-vis des citoyens de sa circonscription qui essuient les méfaits d'une conjoncture. La plupart des politiciens sagaces font cependant preuve de décence et de sagesse et proposent plutôt un plan différent avec visées correctrices surtout quand leurs électeurs sont concernés. Le crédit d'impôt avancé dans le projet de loi C-290 n'introduit aucune nouveauté. Cette mesure fiscale, largement utilisée dans d'autres situations, nous permettrait de retrouver un pouvoir d'achat décent.

Néanmoins, les retraités des Aciers Atlas tendent sans cesse l'oreille et se rendent toujours disponibles pour écouter l'initiative que M. Bériault aurait à nous soumettre pour redresser l'iniquité. Et nous verrions une avancée marquée dans notre lutte si le candidat conservateur osait aussi intervenir en notre faveur auprès gouvernement Harper pour ainsi approuver la correction d'une injustice sociale qui perdure depuis plus de 54 mois (4 ans et 6 mois).

Estimant que le projet de loi C-290, venant en aide aux retraités d'Atlas, irait à l'encontre des bons principes de gestion de notre économie et des régimes de retraite, M. Bériault néglige de mentionner que le gouvernement Harper n'a pas hésité à accorder une aide de 9.7 milliards de dollars à l'industrie automobile renflouant du même coup les caisses de ses retraités.

On compte pour unique le cas des retraités d'Atlas et, attendu la fermeture de la Compagnie, aucune possibilité de recours collectif ne peut être envisagé. Seule une solution politique pourrait équilibrer un peu la variable de nos rentes.

Personne ne mérite une telle épreuve. Même si nous reconnaissons dans la Loi 30 un pas dans la bonne direction, il demeure impératif d'enchâsser par législation la corrélation entre le salaire différé et le régime de retraite et par la suite lui accorder le statut de créance prioritaire.

Les membres du comité.

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