Mois de mai, mois le plus beau!

Oui le plus beau, car il honore en même temps notre Mère du ciel et notre mère de la terre.  Cette journée toute particulière nous est venue justement de cette Mademoiselle Anna Jarvis.  Venant de perdre sa mère, l’idée lui est venue de  lui rendre cet hommage éternel, en suggérant que cette belle journée, soit consacrée   journée fête des mères,   aujourd’hui, c’est une fête universelle puisque on la célèbre dans au moins quarante trois pays.

Oui être mère comporte énormément de responsabilité, de temps à donner gratuitement en tant qu’éducateur, à tout ce qui touche les besoins de l’enfant dans son évolution, pour que demain il devient un homme ou une femme accomplis, dans les merveilles ou difficultés que tracera la route du futur. 

En connaissons-nous vraiment les sacrifices de leurs impérieux devoirs maternels?  Sur la brèche jour et nuit, souvent jusqu’à l’épuisement total, parfois privés de sommeil de distractions,  de belles toilettes qu’elles auraient tellement envies,  pour pouvoir sortir un peu plus souvent!  Tout comme la chanson de Félix Leclerc ( Sors-moi donc Albert au restaurant du coin…) si non, elles n’en continuent pas moins la route austère, se consacrer entièrement à leurs chérubins. Que dire de tous ces grands malades, la mère dans un geste total d’amour et de tendresse, ira jusqu’au bout dans la tâche qui lui est confiée.  Que de saintes femmes méconnues!  Non, les motifs de surmenage ne manquent pas aux femmes, à la fois épouse,  éducatrice,  ménagère,  cuisinière,  administratrices d’un budget généralement trop restreint, qui donne envie de s’arracher les cheveux plus souvent qu’autrement.

Toute femme a une mission d’apostolat à remplir, ainsi chaque foyer doit-il être une petite église, où on répand l’amour de Dieu et du prochain dans le cœur et l’esprit de l’enfant;  Le mal de notre époque c’est de vivre d’une façon trop superficielle; sachons être bonnes conseillères et modèles de vertus.

 Mais il est aussi un fait, que dimanche prochain partout dans le monde entier dans les plus humbles taudis, comme dans les luxueuses demeures, on louera l’héroïsme, le désintéressement, la fidélité et la magnificence du plus noble amour, l’Amour Maternel!      Eh oui cette belle fête, nous la faisons nôtre, car tout comme dans la publicité nous la méritons bien!!!. Merci Anna!

Pensée;  Heureux l’enfant qui rend à sa mère, les contentements et les caresses qu’il en a reçus.  Et puisse-t-il un jour soutenir la vieillesse de celle qui a soutenu ses premiers pas!

Bersot.

Bérengère