Sol,
drôle de nom (La plus-que-quarantaine de Sol) Vous
êtes-vous jamais demandé comment Marc Favreau, dont on sait
l'incommensurable portée du
verbe et la hauteur stratosphérique des envolées, avait bien pu choisir
pour nom d'artiste une note de
musique aussi terre-à-terre que… sol?
Moi si, et je dirais même plus
si bémol,
histoire de rester… dans la note!?!
Voilà, je viens en quelque sorte de vous livrer la réponse à ma
question quasi existentielle.
Je m'explique : Sol, rappelons-le, a amorcé sa «carrière» de
clown en faisant la paire – et le pitre – non point avec Gobelet[1]
le futé, ni avec ce bien «enveloppé» de Bouton[2]
l'éphémère, mais avec l'ineffable Bim[3]
(si ça se trouve, nom encore plus étrange, non? et qui, force est de le
reconnaître, ne correspond strictement à rien), eh oui! avec Bim… à La
Boîte à surprises de Radio-Canada. Tous les jeunes d'au moins
cinquante ans se souviennent parfaitement de «Bim et Sol».
Or, Bim et Sol (bi-mé-sol),
ce n'est rien d'autre qu'une innocente contrepèterie formée à partir de
si bémol (si-bé-mol) : par une subtile permutation des trois premières
consonnes, si bémol est
devenu Bim et Sol. C.Q.F.D.
Me
trompé-je? J'en doute. En effet, pratiquant Sol depuis ses tout premiers
balbutiements télévisuels, je suis sûr que c'est de cette façon «tordue»
qu'il s'est lui-même baptisé, et cela, n'en déplaise à un autre Marc,
Labrèche[4],
celui-là. Dès lors, faut-il s'étonner qu'un personnage né d'un simple
(?) jeu de mots fasse carrière depuis plus de 40 ans… en jouant avec et
sur les mots?
Fravo Barc Mavreau…
oups pardon! Ça s'rait-y contagieux l'affaire, par hasard? Je voulais
bien sûr dire bravo Marc Favreau!
Je vous aime beaucoup, vous et Sol. Un
vulgaire groupie, [1]
Le regretté Luc Durand. vendredi 27 décembre 2002
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