mardi 15 mars 2011
												 
												
												Priorités et orientations
												Le 
												recours à la dette
												
												
												 Lors 
												de l’assemblée publique du 7 
												mars dernier, les conseillers 
												Gilles jr. Lemieux et André 
												Potvin ont voté contre les 
												règlements d’emprunt visant à de 
												l’entretien de base, les réseaux 
												d’égouts, l’asphaltage de nos 
												rues, la réfection de nos parcs. 
												Le simple fait d’avoir demandé 
												le vote sur pareille mesure 
												relève de l’irresponsabilité du 
												mandat primaire de sécurité et 
												bien-être que les citoyens sont 
												en droit d’exiger pour les taxes 
												qu’ils payent.  
												
												Sur le fond, j’ai 
												compris que le geste de M. 
												Lemieux avait pour but de dire 
												clairement à ses confrères qu’il 
												réclame que le conseil se 
												réunisse afin d’orienter les 
												décisions futures avant de 
												recourir à la dette. Que des 
												objectifs précis soient visés 
												sur la gestion de la dette avant 
												de l’augmenter. Cependant, de 
												mettre en péril le bien-être des 
												citoyens est déraisonnable. À 
												mes yeux, il y a deux choix, 
												soit que le geste était 
												irréfléchi et déloyal envers les 
												contribuables, soit les dés 
												étaient déjà pipés et que le 
												conseiller savait très bien que 
												la demande de vote ne changerait 
												rien, ce qui aurait pour effet 
												d’augmenter le cynisme des gens 
												envers les politiciens.  
												
												De se présenter 
												comme le défenseur des citoyens 
												qui seraient étouffés par le 
												fardeau de la dette me semble un 
												jeu dangereux, et inconséquent 
												des autres décisions qu’il 
												prend. M. Lemieux, 
												malheureusement, perd toutes 
												crédibilités quand il se 
												positionne contre le recours à 
												la dette pour des gestions 
												primaires de la collectivité, 
												alors qu’il a voté, en décembre 
												dernier, un avis de motion pour 
												que la Ville puisse 
												éventuellement procéder à un 
												emprunt dans le processus 
												d’acquisition des anciennes 
												installations de conporec. 
												Pourtant, à lui seul, cet 
												emprunt pourrait être plus élevé 
												que le total des deux auxquels 
												c’est opposé M. Lemieux, pire 
												encore, il s’agissait là d’un 
												éventuel emprunt sur lequel il 
												n’avait aucune donnée et qui 
												risque fort de couter un 
												référendum.  
												
												
												 Au 
												lendemain du conseil du 7 mars 
												2011, la conseillère Corina 
												Bastiani soulignait avec 
												justesse « le 
												conseil a consenti de voir le 
												développement des rives dans son 
												ensemble, de permettre à la 
												commission de la culture de 
												faire des consultations 
												publiques, d'engager un 
												consultant sur l'avenir de nos 
												bibliothèques » 
												Je voie dans ces décisions des 
												exemples concrets de bonne 
												volonté. Il faut avancer, mais 
												avec justesse, il est donc 
												essentiel de consulter pour bien 
												choisir et déterminer nos 
												orientations. À ces décisions, 
												j’aimerais aussi ajouter des 
												points tels que le vote d’un 
												montant pour le « fond de la 
												fierté régionale ».   
												
												
												
												Il faudrait peut-être que les 
												bottines de messieurs Lemieux et 
												Potvin, qui sont les deux seuls 
												à s’être opposés à la gestion de 
												la qualité de vie de leurs 
												concitoyens, suivent enfin leurs 
												babines. À quoi bon viser des 
												développements majeurs et 
												d’investir dans le « fonds de la 
												fierté » quand on est même pas 
												capable d’assurer un minimum de 
												qualité de vie. Je vois déjà ces 
												deux conseillers voter contre le 
												développement de nos rives en 
												ayant recours à l’utilisation de 
												la dette pour étendre le 
												paiement de notre développement 
												alors que les améliorations 
												profiteront à plusieurs 
												générations.  
												
												
												
												Si les conseillers acceptent 
												d’avoir la rencontre demandée 
												par M Lemieux dans le but de 
												s’entendre sur l’utilisation de 
												la dette, il serait peut-être 
												important de bien déterminer les 
												grandes orientations de 
												développement de la Ville et de 
												s’assurer que l’ensemble des 
												conseillers ont bien compris les 
												impacts des orientations 
												choisies! 
												 
												
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