LE SORELTRACY MAGAZINE     *  Dernière mise à jour : mercredi 23 octobre 2013 10:12

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NÉCROLOGIE

NOUS JOINDRE

L'ENVERS DE LA MÉDAILLE!
avec Daniel Lequin

mercredi 23 octobre 2013

Martin St-Pierre s’illustre au marathon Waterfront de Toronto

Il ne fait aucun doute dans mon esprit. Le marathon de Montréal a des croutes à manger pour égaler le Waterfront Marathon de Toronto qui s’est déroulé dimanche dernier. Des petits détails à corriger, mais qui font toute la différence.



Avec plus de 25,000 coureurs, des représentants de 60 pays, 40 états américains, des dons de charité totalisant 4 millions$, un impact économique de 35 millions$, il s’impose.

En fait, tout ce que les journalistes et les coureurs ont rapporté comme critiques négatives de leur présence à Montréal ne se retrouve pas dans la ville Reine. À quelques minutes du départ, les files d’attente étaient presque inexistantes devant les nombreuses toilettes. Mon ami Éric Lalancette, un peu nerveux pour son 2e marathon, a pu les visiter à deux reprises dans un laps de temps très rapide !

Une fois installé dans le peloton, la nervosité a fait en sorte qu’après quelques minutes, il a dû revisiter le cabinet sans aucune attente et revenir me rejoindre à temps pour le début du marathon.

Les nombreux points d’eau présentaient de beaucoup d’espace ce qui contribuait à éviter les carambolages entre les participants. En plus, chaque bénévole disposait de gants en plastique. Pour la portion initiale de 21km, les rues empruntées laissaient amplement de place pour les dépassements, considérant que les coureurs du demi se mêlaient à ceux du marathon.

Que dire de la présence des élites, cinq Éthiopiens et sept Kenyans que plusieurs coureurs ont pu croiser et admirer car ceux-ci revenaient vers la ville contrairement à la masse des participants qui s’éloignait sur le boulevard Lakeshore. On pouvait entendre les encouragements envers les élites lorsque ceux-ci passaient tout près. Quelle sensation de voir ces athlètes, de réels phénomène.

L’ensemble du parcours ressemblait à Montréal avec une première moitié plus intéressante que la 2e, ce qui dans les circonstances s’avère bien normal. À l’arrivée, une couverture d’aluminium attendait chacun des coureurs pour les garder au chaud et encore là, facilité déconcertante pour circuler.

Toujours à l’arrivée, une animation intéressante, simple et accessible aux coureurs. Que dire maintenant de l’idée d’inscrire le prénom du participant plus gros que le numéro sur le dossard ? Géniale. Combien de fois ai-je entendu des encouragements qui me ciblaient personnellement car la personne avait aperçu mon prénom ? J’ai l’impression qu’avec cette formule, on sent les spectateurs davantage impliqués et solidaires à notre cause.

J’en étais à mon 4e marathon à Toronto et un 2e au Waterfront. Par la première fois, j’ai voyagé en train. Quel plaisir. Je m’explique mal comment je ne l’ai pas fait auparavant ? Plus rapide, plus confortable avec un tarif qui se compare à l’utilisation d’une auto, une formule que j’ai assurément adoptée pour mes éventuels périples dans cette ville.

Grâce aux relations d’Éric, nous logions au Royal York. Détrompez-vous, je ne disposais pas des moyens financiers pour payer le plein prix. Dormir dans la même bâtisse que la reine et le roi (photo ci-haut) s’avère un privilège.

Sur le chemin du retour, à la gare centrale de Toronto, nous avons croisé la légende Ed Whitlock, accompagné d’une autre personne et qui semblait en retard pour prendre son train. Même si nous aurions souhaité obtenir une photo souvenir en sa compagnie, nous avons préféré ne pas le déranger afin qu’il ne manque son départ. Chose certaine, après avoir couru un marathon à son âge vénérable de 83 ans, il gambadait d’un pas des plus alertes. Impressionnant.

Éric a signé un temps de 3h59, retranchant une minute comparativement à son premier à Lake Placid. De mon côté, pour un 7e marathon cette année, j’étais bien heureux de ma performance de 4h11. Avec un 8e à Philadelphie à la mi-novembre, j’ai roulé sagement pour me garder une bonne dose d’énergie.

Je profite de l’occasion pour saluer les performances de trois autres coureurs de Sorel-Tracy, Martin St-Pierre (à gauche sur la photo) avec un temps de 2h50 et une 68e position sur 3647 participants, Pierre Bouchard, 3h02 et Claude Traversy, 4h43.

En espérant que les responsables du marathon de Montréal prendront des notes. D’ailleurs, ils brillaient par leur absence au salon des coureurs contrairement à la présence pour le marathon de Québec avec un kiosque.


Daniel Lequin

danielmedaille@hotmail.com

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