Une chronique de
 Jocelyn Daneau

lundi 30 mars 2020

Chronique culinaire : pangolin, chauve-souris, crocodile, serpent, ...

En Chine, débutait le 25 janvier 2020, l’année du Rat de Métal. Quelle en est la signification? Je vous dirais que, selon Google, c’est n’importe quoi, à l’image des natifs du Taureau dont je suis : de jour en jour, un horoscope à géométrie variable, interchangeable avec les 11 autres signes du zodiaque.

Ceci étant, le Rat de Métal a connu des débuts perturbés grâce à notre « ami » Corona, lequel serait né dans la région de Wuhan en Chine, des entrailles d’un pangolin et donc, de l’union selon la rumeur publique, d’une chauve-souris; pourquoi pas, nous avons biens les transgenres, les LGBTQ, les pansexuels et quoi encore?

Notons que le pangolin — que peu d’entre nous connaissaient — est un joli petit animal à écaille dont on dit que la chair est savoureuse et qui fait les délices illicites de plusieurs peuplades, dont les Africains et les Chinois. Pour ce qui est chauve-souris, mes connaissances sur le sujet se limite à Batman. Par contre, lors d’un récent voyage au Vietnam (dont ma quarantaine est terminée), j’ai eu l’occasion de manger du crocodile. Lequel a la consistance du porc, mais un peu plus raide, avec un goût de simili poulet, compte tenu du jus dans lequel il baignait.

Pour les intéressés, c’est au restaurant du My Khanh Tourist Village dans la ville de Can Tho. Soyez cependant avertis avant de réserver, que les restants de tables sont mangés par les chiens du propriétaire, directement dans les assiettes des clients; c’est ce que nous avons découvert en quittant le restaurant. C’est excellent pour le développement du système immunitaire, surtout en ces temps de pandémie.

Revenons au pangolin, l’un des principaux suspects dans le déclenchement de la pandémie de CODIV-19 qui perturbe nos vies à l’extrême. Je vous suggère en vidéo, un programme double, comme dans le temps :


Titre :
Comment défaire un poisson, les 2 pieds dedans. Le tout est une « œuvre » personnelle tournée au marché public de My Tho, Vietnam, 1er mars 2020 :
https://drive.google.com/open?id=1H8ifo25aXfEXYhbgRrfEZ_t1a51ecOiX

Titre : Wuhan Market – Corona Virus – Wuhan Market China Tour. C’est le marché des animaux exotiques destinés à la consommation humaine de Wuhan, Chine d’où serait originaire la présente pandémie. Le tout semble avoir été tourné en caméra cachée (Auteur : inconnu). Cœur sensible s’abstenir : https://www.youtube.com/watch?v=saEpb6-z1Zs

Autre pays autre mœurs, il ne faut donc pas s’offusquer d’y voir des règles sanitaires (grandement) différentes des nôtres. Lorsqu’un de mes compagnons de voyage mentionna en évaluant la salubrité des lieux (au marché de My Tho) : « Ça pas d’allure ». Je lui répondis : « C’est probablement le genre de poisson que nous mangeons quotidiennement ».  Bref, je n’ai pas été malade pendant notre séjour et je remercie des amis de nous avoir suggéré de consommer quotidiennement des capsules de probiotique (50 milliards). Ceci étant, je vous fais grâce de mes commentaires sur le film concernant Wuhan, les images parlent d’elles-mêmes.

Dans le cas du vidéo concernant la marchande au ciseau, qui devait patauger depuis plusieurs heures accroupies dans les entrailles de poisson, je suis toujours aussi surpris de constater le peu de cas que l’on fait des règles de base en matière de salubrité; même si elles sont probablement millénaires. Remarquez le panier de billets de banque à sa gauche. Il s’agit de Dong, la monnaie nationale du Vietnam en circulation et donc, utilisée par les touristes. Dans tous les marchés visités, certains immenses, il se vend de tout et comme groupe, nous avons acheté de tout et payé le tout en Dong, pas besoin de vous dire qu’un rigoureux lavage de main était toujours de rigueur. Quand je parle d’achats, je parle surtout de textile et de foulards en soie; une spécialité vietnamienne à prix imbattable sur le marché québécois.

Nous avons fait un excellent voyage. La salubrité des marchés publics est ce qu’elle est dans ces pays depuis la nuit des temps. À ce titre, la propreté dans la majorité des hôtels et des restaurants fréquentée était irréprochable, sauf quelques exceptions, comme au Québec. Voyager, surtout hors de notre zone de confort, c’est accepter l’autre dans son quotidien; sinon, on reste chez soi, surtout que maintenant, même les croisières sont à risque. Bref, le tout ne m’a pas empêché de littéralement, me garrocher sur le Burger King de l’aéroport de Siem Réap au Cambodge, lors de notre retour du Vietnam.

Conclusion : ne tirons pas sur le pangolin comme responsable de la pandémie pas plus que sur la marchande de crevettes du marché de Wuhan soupçonnée d’être le « patient zéro ». À ce titre, je vous invite à lire les 2 articles suggérés en bas de page. Ils sont riches d’enseignement.

Le CODIV-19 à Saurel et dans Pierre-de-Saurel

Depuis ma première chronique (19 mars 2020), je faisais une estimation maison (non scientifique) des cas confirmés et réels à Saurel; à défaut de la disponibilité d’une information similaire de source gouvernementale. Tant et si bien, on le comprendra, que plusieurs se sont lancés dans ce genre d’estimation. Ce qui a fait dire au bon docteur Aruda, un peu agacé, qu’il y avait trop de « nerds de sous-sol » occupés à manipuler des données de la pandémie pour en tirer des conclusions.

Bref, l’université Laval se lance dans l’analyse des données de la pandémie, pour le territoire du Québec : Distribution géographique de la COVID-19 au Québec.

Nous allons donc utiliser dorénavant ce modèle pour estimer le nombre de cas confirmés dans la région. Nous pouvons nous le permettre parce que notre population est relativement homogène et géographiquement enclavée.

Ainsi, au 30 mars 2020, 13h., il y a en Montérégie selon l’Université Laval, 20,7 cas confirmés par 100 000 habitants. Donc, pour Saurel (35 000 habitants), nous pouvons estimer qu’il y a 7,2 cas confirmés et 10,35 dans Pierre-de-Saurel (50 000 habitants).

Je vous invite à consulter ce site internet. Il y a des graphiques intéressants qui montrent que nous pourrions rapidement sortir du confinement, si nous continuons à être collectivement disciplinés. Mais la bataille est encore loin d’être gagnée.

Jocelyn Daneau, isolé, jocelyndaneau@gmail.com

Article 1 : Coronavirus : la Chine interdit définitivement la consommation d'animaux sauvages, dans le National Geographic : https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/01/coronavirus-de-plus-en-plus-de-chinois-se-mobilisent-contre-les-marches-danimaux?fbclid=IwAR337DVC75nsvpKdHRaAlMoZL0RByOXTApBtRvPJ4q0PGfWRUzg8-yBxrSU

Article 2 : La destruction de la nature, une source de pandémies, Le Devoir, 28 mars 2020 : https://www.ledevoir.com/societe/environnement/575925/la-destruction-de-la-nature-une-source-de-pandemies

 

 PUBLICITÉ STM

 
Bookmark and Share

PUBLICITÉ

------------------------

 




 
Le SorelTracy Magazine
une filiale des Productions Kapricom
Tous droits réservés
© 2000-2019