| Le rêve n'a pas besoin de masque 
Rêver…projeter…poser notre regard sur le beau… voilà qui est en notre pouvoir.
 Peut-être que l’été a été propice à la reconquête d’une certaine liberté.
 
 Quoiqu’il en soit, cet exercice bénéfique peut être mis à profit en saison 
automnale.
 
 Fragile est l’équilibre entre les nouveaux plaisirs, les nouvelles douceurs et 
les nombreuses mises en garde.
 
 La créativité et la fantaisie viendront sûrement à notre rescousse si on les 
cultive.
 
 
 PLUS EMPATHIQUE?...
 
 Secoués par la pandémie, avons-nous érigé des barrières psychologiques avec nos 
proches et nos semblables ou au contraire, sommes-nous plus attentionnés et 
enclins à l’entraide? Voilà ce que l’on peut questionner. Car la peur est un 
puissant vecteur gouverné par le réflexe de protection. Elle peut augmenter la 
force des préjugés, l’isolement, l’indifférence à la malchance et aux épreuves 
d’autrui.
 
 Nous nous soumettons à des règles. Nous vivons des restrictions.
 
 Le soin que l’on peut prodiguer à nos contacts familiaux et sociaux est d’autant 
plus précieux qu’il s’avère supportant et consolant.
 
 En retour, quelqu’un nous le rendra avec sincérité.
 
 
 FUIR LES ASPHYXIANTS…
 
 Au-delà des masques, lorsque ces derniers peuvent être retirés, ne peut-on pas 
respirer librement sans entendre des scénarios de catastrophe et d’hypothétiques 
situations apocalyptiques?
 
 Je ne parviens pas à comprendre ce qui anime chez certains êtres le besoin 
impérieux de noircir la réalité, d’ajouter du poids au fardeau des épreuves. 
Pour ma part, je contourne les esprits sombres qui contribuent, consciemment ou 
non, à propager la tristesse et la détresse.
 
 Prendre grand soin de la journée qui est demeure une valeur sûre, celle que nous 
avons le plus de chance de mener à bien, pour le meilleur.
 
 « Celui qui triomphe de la grisaille du quotidien est un héros. »
 
 ( Fiodor Dostoïevski)
 
 
 
 Lucie Antaya
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