Les gens ont soif de changement
En réplique au texte « L’abandon de notre comté par le candidat conservateur » du député Louis Plamondon.

L’auteur est militant et candidat conservateur dans le comté de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour

J’ai pris connaissance des derniers propos du député bloquiste séparatiste Louis Plamondon à mon égard. J’en suis profondément attristé. Visiblement, le député s’entête à ne rien comprendre.
Le député me suggère fortement d’aller sur le terrain et de rencontrer les gens. Je puis l’assurer que je le fais déjà et ce, au quotidien. J’assure une présence dans le comté qui est pris pour acquis par les instances du Bloc depuis tant d’années maintenant. Je rencontre les gens, je discute avec eux. Ces derniers me parlent de leurs préoccupations à propos de la récession mondiale et des mesures mises sur pied par notre gouvernement conservateur pour sortir le Québec de la turbulence ou encore pour faire face au crime, des mesures qui n’ont pas reçu votre aval pour des motifs partisans.

Au fil de nos conversations, je perçois un vent de changement. Les citoyens de notre comté sont las des débats stériles et des vieilles chicanes. Le vent tourne, mon cher monsieur. Ce fut le cas dernièrement dans le comté fédéral de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup avec l’élection d’un onzième député conservateur au Québec. Le Bloc n’a pas le monopole des valeurs québécoises. Les gens s’identifient de plus en plus au Parti conservateur et prennent connaissance des mesures positives proposées par notre formation politique, notamment en matière d’assurance-emploi. Quant à lui, le député Plamondon préfère radoter plutôt que de reconnaître les percées pour les travailleurs âgés sous notre gouvernement, qu’il s’agisse de la formation de longue durée ou l’augmentation de la durée des prestations d’assurance-emploi de l’ordre de cinq à vingt semaines pour les travailleurs de longue date les plus durement touchés par la crise économique mondiale.

Lorsque vous prétendez défendre les intérêts de notre comté, je dois immédiatement vous rappeler à l’ordre. Vous avez préféré tourner le dos aux enfants de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour qui sont victimes d’agressions physiques et sexuelles de la part de prédateurs, plutôt que de défier votre chef, alors que tous les autres partis sont unanimes sur la question. N’est-ce pas là un manque de courage flagrant et un signe d’entêtement idéologique de votre part? Notre jeunesse n’est-elle pas le bien le plus précieux que nous avons en tant que société? Vraiment, monsieur le député, votre indifférence me répugne! Dans quel genre de société vivons-nous, si le député du coin ne peut même pas se tenir debout pour la sécurité de ses propres enfants?

Pendant que le député Plamondon continuera d’attiser des crises politiques inutiles, je m’assurerai de multiplier les échanges avec ceux qui comptent le plus, les citoyens du comté, pour bien identifier les besoins de la population. Ce que les gens veulent, c’est avant tout de l’action. Visiblement, nous ne pouvons pas compter ni sur vous ni sur le Bloc et encore moins sur votre chef pour livrer des résultats palpables dans le comté.

Réjean Bériault, candidat conservateur pour le comté fédéral de Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour.