mardi 16 juin 2009
700 manifestants à la « marche de l’acier »
« Le laminoir à poutrelles, c’est
maintenant qu’on le veut ! » -
Claude Langlois, président des Métallos d’Arcelor-Mittal
Par Léopold Hamel
( Contrecoeur, le 15 juin 2009 ) C’est en ces termes que le
président Claude Langlois, président du local 6586 des
Métallos d’Arcelor-Mittal de Contrecoeur s’adressant du haut
d’un camion aux 700 marcheurs pour réclamer la promesse
effectuée par la direction lors de la fermeture des
laminoirs à plats en décembre 2007, et, qui avait causé la
perte de 450 emplois à ce moment-là.
Mais depuis la conjoncture économique, c’est aggravée en
mars 2008, la fermeture de la tréfilerie de Lachine, la
perte de 120 emplois, le 18 avril 2009, la fermeture de
l’usine de réduction pour une période indéterminée. Pour
l’aciérie le secteur de la coulée à brame connaîtra le même
sort le 27 juin alors que 190 autres travailleurs seront
mises à pied. C’est dramatique, il restera moins de 400
travailleurs au complexe de Contrecoeur qui en a déjà compté
plus de 1500.
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Les présidents
Michel Arsenault de la FTQ et Claude Langlois,
du local 6586 des Métallos de Contrecoeur
d’Arcelor Mittal. |
Plusieurs personnalités étaient présentes en
solidarité des travailleurs touchés dont le président Michel
Arsenault, de la FTQ, Daniel Roy, directeur des Métallos, la
mairesse Suzanne Dansereau, les députés Louis Plamondon, Luc
Malo, Stéphane Bergeron, le président Christian Ménard de
Fer et Titane, et même une délégation du Local 1005 de
Hamilton dirigé par son président Rolf Gerstenberger.
Selon le président Claude Langlois < l’AVENIR DE LA
SIDÉRURGIE QUÉBECOISE EST EN JEU > car l’aciérie qui est
très moderne avec du personnel hautement qualifié ne peut
être rentable en produisant à 50 % de sa capacité. Pour le
président Langlois < la construction immédiate de < l’usine
à poutrelles > comblera la production et rentabilisera
l’aciérie, et en plus positionnera la compagnie à répondre à
la demande des grands chantiers tels, les Barrages la
Romaine, le pont Champlain, et tout les infrastructures que
les gouvernements mettent en marche pour contrer la
récession >.
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