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L'opinion exprimée dans le cadre de cette "Lettre Ouverte",
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La taxe scolaire et la pandémie
Par Paul Martin

(10 juillet 2021) - La fin de la pandémie nous met devant un dilemme. Devons-nous continuer à privilégier l’argent dans nos poches ou faut-il plutôt favoriser le bien commun? Oui, certains diront qu’il faut faire les deux. On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre!

Depuis quelques années, notre société dérive vers la finalité de l’argent dans nos poches en privilégiant des baisses d’impôts et de taxes. Prenons par exemple la taxe scolaire. Nous sommes passés d’un taux de 35 cents à un peu plus de 10 cents par 100$ d’évaluation.

Pourtant, la pandémie a démontré la désuétude des bâtiments abritant nos écoles primaires. En effet, la presque totalité d’entre elles n’ont pas de système de ventilation mécanique qui aurait été nécessaire pour empêcher les éclosions de la COVID-19. Cela a même amené le ministre de l’Éducation à mentir sur ses tests de qualité de l’air.

Voilà un exemple flagrant de l’effet néfaste de la baisse de la taxe scolaire. On n’a plus les moyens pour donner des conditions d’apprentissage adéquates à nos enfants et à nos petits-enfants.

Privilégier le bien commun signifie de mettre en priorité l’éducation afin que nos jeunes puissent relever des défis auxquels nous n’avons pas été confrontés. Pensons aux changements climatiques et aux pandémies!

Paul Martin, ing, Ph.D.

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