vendredi 09 avril 2021

Contrecœur veut protéger sa biodiversité et son couvert forestier

La Ville de Contrecœur réitère son désir de préserver le couvert forestier sur son territoire, dont celui se trouvant dans le secteur de la Colonie des grèves. Plusieurs actions ont été réalisées dans les dernières années dans ce sens, dont la mise en place de son premier Plan d’action en développement durable (PADD), et d’autres se concrétiseront dans les prochaines semaines afin de conserver la biodiversité unique de la ville.

Pour ce faire, les membres du conseil ont adopté un règlement. Celui-ci a pour but d’interdire l’abattage d’arbres dans cette zone en permettant à la Ville de diminuer, de 20 % à 0 % cette activité, comme cela est permis actuellement dans un boisé métropolitain en conformité avec les orientations de la CMM.

Aussi, la Ville de Contrecœur a maintenu l’imposition de sa réserve foncière sur les immeubles situés sur les terrains de la Colonie de grèves et sur ceux des alentours ne lui appartenant pas ou plus afin d’en faire une aire de conservation naturelle lors de sa dernière assemblée publique, le 25 mars. Cette mesure se veut un moyen de se greffer à la Trame verte et bleue du Grand Montréal. Le but est de permettre l’atteinte du seuil de conservation des boisés fixé par la CMM à 30 %. Il est présentement à 26 %.

« L’action municipale est multiforme et cohérente. Nous voulons maintenir notre orientation en conformité avec notre PADD, adopté en 2019, et notre prochain Plan de développement de communauté nourricière afin de préserver ce couvert forestier de grande valeur et faire en sorte que les générations futures bénéficient dans son intégralité de cet espace vert récréatif qui regorge d’une grande biodiversité. Ces lieux exceptionnels constituent un des symboles forts de l’histoire de la Ville de Contrecœur et il nous revient d’en reconnaitre ainsi que de respecter les valeurs fondamentales qu’ils représentent, non seulement pour nos citoyens maintenant, mais aussi dans le futur », souligne la mairesse de Contrecœur, Mme Maud Allaire.

Continuité de sa démarche

Le territoire de Contrecœur, totalisant 22 km de long, possède une zone industrielle lourde, ensuite moyenne et légère à son extrême ouest. Par la suite, il y a des zones commerciales et résidentielles au cœur de la ville. Nous retrouvons finalement un secteur avec une perte de densité résidentielle et à son extrême est, à la limite de Contrecœur et de Sorel-Tracy, une zone récréative et récréotouristique sous un couvert forestier important et d’une qualité exceptionnelle.

Les lots de la Colonie des grèves, qui sont situés dans ce dernier secteur, comprennent plusieurs peuplements forestiers majeurs. On y retrouve une pinède centenaire mature, des espèces floristiques rares et des plantes diversifiées telles que plusieurs variétés de champignons.

« La Ville est en démarche de protection, de conservation et de préservation de nombreux hectares sur cette partie de son territoire. C’est largement connu et diffusé que Contrecoeur s’est dotée d’un plan en développement durable et que déjà, plusieurs actions ont été réalisées. D’autres sont aussi en cours d’élaboration et de mise en œuvre, et ce, toujours dans l’optique de protéger notre territoire », mentionne la mairesse.

La Ville a comme intention depuis plusieurs années d’ajouter les propriétés de la Colonie des grèves à ses zones de conservation. Rappelons qu’en 2009 plus de 68 hectares ont été préservés grâce à la Trame verte et bleue de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), Nature-Action et la Ville de Contrecœur. De plus, en 2020, la Ville annonçait officiellement qu’un processus d’acquisition, entamé en 2018, aboutissait avec l’ajout de 15 hectares toujours dans cette zone grâce à ses partenaires, la CMM et Nature-Action.

Une des dernières actions du conseil municipal est d’avoir ajouté à sa zone de conservation un boisé situé à l’entrée de la Ville, sur la rue Saint-Antoine. Une autre a été lancée, la semaine dernière, avec la réalisation d’un Plan de développement de communauté nourricière (PDCN), en collaboration avec Vivre en Ville, afin de lutter contre les changements climatiques, la pauvreté et pour offrir une alimentation de proximité et des produits sains à sa population.

Source : Julie Lambert, Ville de Contrecœur

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