mardi 20 avril 2021
Prolongement de la piste
cyclable sur le chemin
Saint-Roch
La sécurité de
tous les citoyens l’emporte sur
une pétition
![](142.jpg)
![](../../logo/01-DESIGN/signature/SignatureMartin2.jpg)
Par Stéphane Martin,
mardi 20 avril 2021
La transformation du chemin
Saint-Roch en route verte a fait
couler beaucoup d’encre et de
salive lors de la séance du
conseil de Sorel-Tracy lundi
soir. Les membres du conseil ont
choisi d’aller de l’avant pour
la sécurité de tous au détriment
de la permission de se
stationner dans la rue.
![](140.jpg)
Suzanne Desrosiers
(Image tirée d'une
vidéo) |
Un groupe de citoyens s’était
farouchement opposé à cette
décision en déposant une
pétition de plus de 150
signatures. Plusieurs ont parlé
des inconvénients qu’entraîne la
perte de ses espaces de
stationnement à proximité de
leurs résidences. Parmi ces
gens, la propriétaire d’un salon
de coiffure, Suzan Desrosiers.
« J’ai
deux espaces de stationnement à
ma maison et je possède deux
voitures. […] Alors je me
retrouve avec deux choix.
J’envoie mes clientes se
stationner à 800 mètres plus
loin, ou je vais garer mes
voitures à cette distance. Dans
un cas comme dans l’autre, on ne
parle que d’inconvénients »,
a-t-elle commenté en entrevue au
SorelTracy Magazine.
La Ville de Sorel-Tracy est
membre du mouvement
VÉLOSYMPATHIQUE et adoptait en
novembre dernier les différents
tracés du réseau de piste
cyclable. En transformant cette
portion du chemin Saint-Roch en
piste cyclable
unidirectionnelle, la Ville
vient répondre aux
recommandations de Vélo Québec
afin de transformer le chemin
Saint-Roch en Route Verte. Cette
homologation permettra à
Sorel-Tracy de toucher les
subventions nécessaires afin
d’effectuer les travaux de
transformation dans le secteur.
Une proposition de maintenir le
stationnement dans la rue le
temps d’effectuer les travaux a
été apportée hier en séance du
conseil, mais n’a pas trouvée
d’appuyeur parmi les
conseillers. La décision de
veiller à la sécurité de tous
les cyclistes l’aura emporté.
«
C’est dangereux pour un cycliste
d’avoir à contourner des
voitures stationnées dans la rue
en se retrouvant dans un espace
réduit avec des automobilistes
qui le suivent de près »,
a affirmé le conseiller, Patrick
Péloquin.
«
S’il fallait qu’il arrive un
accident parce que l’on
maintient la permission de se
stationner dans la rue, je m’en
voudrais toute ma vie. […] Il y
a des décisions difficiles à
prendre en politique, mais je
choisis de loin la sécurité de
tous les citoyens »,
a renchéri la conseillère,
Sylvie Labelle.
Le conseiller Olivier Picard a
démontré un peu d’ouverture en
disant étudier quelques pistes
de solution tout en expliquant
qu’il devait tout de même aller
de l’avant le scénario voté en
novembre dernier. |