jeudi 03 décembre 2020

Le conseil municipal de Massueville réagit à l’annonce de la mise en vente de l’église par la Fabrique de Saint-Aimé
« L’église de Saint-Aimé demeure le témoin de notre patrimoine et de notre histoire »

Massueville, le 3 décembre 2020 – Alors que la Fabrique de Saint-Aimé annonçait le 30 novembre dernier dans une très courte lettre à ses paroissiens qu’elle met en vente dès maintenant l’église de Saint-Aimé, les membres du conseil municipal de Massueville souhaitent réitérer les éléments suivants :

• L’église est le principal édifice du village de Massueville, elle témoigne du patrimoine et de l’histoire de notre communauté;

• La municipalité de Massueville ne peut devenir propriétaire de l’église compte tenu des coûts annuels d’entretien d’un édifice de cette envergure et n’est pas en mesure de participer financièrement à un projet de conversion de l’édifice;

• Le Conseil municipal a cependant l’obligation de s’intéresser à l’avenir de cet édifice et de contribuer à trouver une solution pour le préserver, en gardant l’esprit ouvert et en acceptant que toutes sortes de projets puissent voir le jour;

• Le Conseil municipal souhaite que la population de Massueville soit consultée sur la situation.

Lors d’une récente rencontre avec les maires des deux municipalités, le vicaire-général de l’Évêché de Saint-Hyacinthe, Claude Lamoureux les avait informés du souhait de transférer la propriété de l’édifice aux municipalités de Saint-Aimé et de Massueville, lesquelles correspondent au territoire de la Paroisse catholique de Saint-Aimé. Tout en leur indiquant l’impossibilité pour la municipalité d’en devenir propriétaire, le maire de Massueville, Denis Marion, a informé le vicaire-général et le président de la Fabrique de Saint-Aimé, Jean Péloquin, de l’ouverture du Conseil municipal de Massueville à contribuer à trouver une nouvelle mission à l’édifice. La lettre adressée aux paroissiens cette semaine ne faisait malheureusement pas état de cette ouverture et de cette offre de collaboration du Conseil municipal de Massueville.

« Avec la baisse importante de la pratique religieuse, l’avenir des églises qui sont souvent des monuments imposants et significatifs pour les petites communautés rurales et les villages, créé une pression incroyable sur des municipalités qui n’ont pas plus de moyens que les Fabriques d’en assurer l’avenir, poursuit Denis Marion. Seulement dans la MRC de Pierre-De Saurel, plusieurs municipalités sont aux prises avec des situation similaires. Est-ce qu’on assistera simplement à la disparation de ces édifices, chargés de beauté et d’histoire, partout au Québec? Il y a quelque chose d’inacceptable dans cette situation. »

Le Conseil municipal a déjà annoncé aux citoyens qu’il s’apprête à procéder à l’adoption d’un règlement visant à créer le site patrimonial « Legs Aimé-Massue » pour assurer la préservation et la mise en valeur du coeur du village, autour du Parc du Carré Royal.

Rappelons qu’un projet, élaboré conjointement avec la municipalité de Saint-Aimé en 2019, visait à transformer l’église en centre communautaire. « Il a fallu reculer, à regret en ce qui concerne les membres du Conseil municipal de Massueville, devant l’importance des coûts », conclut Denis Marion.

Source et renseignements : Denis Marion, maire de Massueville

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