samedi 29 août 2020
«Le Magot»
:
Oser se lancer en
affaires en pleine pandémie

Le couple
formé par Sarah Lapointe et Rémi
Deschênes ont démarré en
affaires à Sorel, en pleine
pandémie. Crédit photo :
Courtoisie.

Par Annie Bourque,
samedi 29 août 2020
Passionnés de figurines de
célébrités du monde du cinéma,
de cartes Pokémon ou de hockey,
les collectionneurs de la région
s’adonnent à leur passion grâce
à un nouveau commerce, «Le
Magot», ouvert en pleine
pandémie au centre commercial
Les Promenades.
Les propriétaires sont un jeune
couple, Sarah Lapointe, 29 ans
et son conjoint Rémi Deschênes,
33 ans qui ont décidé de se
lancer en affaires ce printemps.
« On a
ouvert le 1er mars et le 16 mars
on a dû fermer (à cause de la
Covid-19). Puis, on a décidé de
s’investir dans le site Internet
et de se faire sur connaître sur
les réseaux sociaux »,
explique Rémi Deschênes.

Rémi Deschênes
montre des chandails
autographiés par nul
autre que Jean
Béliveau.
Crédit photo :
Annie Bourque |
Sa conjointe Sarah ajoute que
la livraison gratuite dans
Sorel-Tracy a été bien
accueillie par les clients qui,
du jour au lendemain avaient du
temps à la maison pour
collectionner les bandes
dessinées classiques comme
Batman ou figurines de Gotham,
Riverdale ou celle du gardien du
Canadien, Carey Price.
Changement de vie
Rémi travaillait auparavant
comme vendeur d’électroménagers
à Brossard et Sarah, dans une
compagnie corporative de
Boucherville. Lassé par le
voyagement, Rémi a décidé de
devenir son propre patron.
Pendant ce temps, Sarah a décidé
de profiter de son congé de
maternité pour tenter
l’aventure.
Le jeune couple se démarque par
le contact personnalisé avec
chaque client que ce soit un
jeune de 7 ans, une ado de 13
ans ou un collectionneur de 75
ans. «
On s’occupe des demandes
spéciales des clients. C’est
beaucoup de suivi, mais c’est
cela qui fait notre force »,
confie Sarah Lapointe.
Effet positif de la Covid-19
Chose certaine, la Covid-19 aide
les nouveaux entrepreneurs car
les gens, en général, ont
davantage de temps libre.
«Cela
nous a aidé de façon indirecte»,
confirme Rémi Deschênes qui
accueille les clients à la
boutique.
En couple dans la vie et au
travail, Sarah et Rémi sont
optimistes quant à l’avenir.
«On
travaille ensemble, en équipe.
C’est important de faire ça pour
notre famille et un jour être
capable de le léguer à notre
fils», ajoute Sarah.
Les Sorelois d’adoption ont déjà
d’autres beaux projets pour
l’avenir, mais il est trop tôt
pour en développer la teneur. |