| « Il n’y a 
												pas raison de s’inquiéter et 
												d’insécuriser la population » 
												– Louise Potvin 
												 
												 Par Stéphane Martin,
												jeudi 16 mai 2019
 
												Il aura fallu moins de 24 heures 
												à la direction du CISSS 
												Montérégie-Est (CISSSME) pour 
												réagir à la virulente sortie du 
												maire de Sorel-Tracy et des élus 
												de la MRC Pierre-De Saurel qui 
												affirment que la population est 
												privée d’un accès équitable à 
												des soins de santé. ( Voir texte 
												:
												
												http://www.soreltracy.com/2019/mai/15m6.html  
												)
 La présidente-directrice 
												générale du CISSS Montérégie-Est 
												(CISSSME), Louise Potvin, nie en 
												bloc les affirmations faites par 
												Serge Péloquin à l’effet que la 
												direction du CISSSME empêche 
												l’Hôtel-Dieu de Sorel d’obtenir 
												les équipements médicaux 
												nécessaires afin de nuire au 
												recrutement de médecins 
												spécialistes.
 
 « J’ai 
												été très déçue du maire Serge 
												Péloquin dans les propos que 
												j’ai lu dans la lettre qu’il m’a 
												envoyée et également surprise. 
												Nous avons eu le 8 avril dernier 
												une rencontre avec lui et le 
												commissaire industriel au bureau 
												du maire. Nous avons discuté de 
												ses préoccupations que l’on 
												retrouve dans la lettre. […] On 
												a passé une heure et demie à 
												l’hôtel de ville », 
												lance d’entrée de jeu Madame 
												Potvin en laissant entendre que 
												le maire Péloquin avait toutes 
												les informations en main pour 
												tenir un discours différent de 
												celui tenu la veille.
 
 
  Docteur 
												André Simard
 
 Les chiffres présentés en point 
												de presse tendent à démontrer 
												que plus de 8,7 M$ ont été 
												investis depuis 2016 en 
												équipement médical spécialisé. 
												La direction générale se défend 
												ainsi de ne pas investir en 
												équipement et de rendre le 
												travail des spécialistes plus 
												difficile tel que le maire Serge 
												Péloquin laisse sous-entendre.
												« 
												Concrètement, ce que l’on a fait 
												[depuis la fusion] est de 
												prendre de l’argent des deux 
												autres hôpitaux pour des 
												problèmes qui étaient beaucoup 
												plus urgent à Sorel-Tracy en 
												termes de remplacement 
												d’équipements pour s’assurer que 
												nos médecins spécialistes aient 
												un environnement de travail 
												satisfaisant. Après 3 ans, nous 
												sommes aux normes. […] On est au 
												même nombre de médecins 
												spécialistes actuellement qu’il 
												y a 5 ans. On n’a pas fait de 
												retrait de poste […] La réalité 
												est qu’il y a 18% de plus 
												d’omnipraticiens à Sorel 
												actuellement qu’avant la fusion 
												», d’affirmer le 
												docteur André Simard 
												qui est également le directeur 
												des services professionnels.
 
 En ce qui a trait à 
												l’affirmation du maire Péloquin 
												au sujet des patients qui 
												doivent se déplacer pour subir 
												des examens, la directrice 
												générale avoue qu’il reste des 
												améliorations à faire au niveau 
												du transport en commun, mais que 
												cette problématique doit être 
												travaillée en concert avec les 
												MRC. Cependant, elle n’est pas 
												d’avis que le nombre de 
												déplacements à l’extérieur est 
												en croissance. 
												« Il y 
												a toujours eu des citoyens qui 
												se sont déplacés pour passer des 
												examens que l’on n’offre pas sur 
												le territoire. […] En 2019, il 
												n’y a pas plus d’examens à 
												l’extérieur qu’il y en avait 
												avant. »
 
 Il est impossible pour l’instant 
												de savoir qui aura le dernier 
												mot dans cette interprétation 
												des faits.  La 
												présidente-directrice générale 
												se dit ouverte à rencontrer, le 
												nombre de fois nécessaire, les 
												élus pour donner sa version de 
												l’affaire. 
												« Je ne suis pas en guerre 
												contre personne, mais 
												l’important est la rectitude et 
												je peux répéter mon discours 
												devant n’importe qui. Je pense 
												que de tels propos tenus par le 
												maire peuvent générer des peurs 
												non fondées dans la population. 
												La rectitude est importante », 
												de conclure Louise Potvin.
 
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