« C'est le temps de tourner la
page du Parti Québécois ! »
- Jean-Bernard Émond
Par Jean Doyon
Pour Jean-Bernard Émond, de la
CAQ, dans cette élection
partielle, le vote de lundi
constituera une occasion en or
pour les électeurs d’opter pour
le changement. Lors
d'une conférence de presse ce
matin, en compagnie de son chef,
François Legault, au Biophare,
il mentionnait que tout au long
de la campagne, il a pu observer
qu’une lutte à deux s’était
dessinée dans Richelieu.
«
Lundi, les électeurs auront donc
un choix très clair à faire
entre le PQ, qui n’a comme
unique objectif que de faire un
référendum, ou la CAQ, qui veut
des emplois payants dans la
circonscription et lutter contre
les hausses de taxes libérales.
», disait M. Émond.
«
Nous on comprend la classe
moyenne, qui est étouffée par
les taxes, frustrées par les
mauvais services et qui n’est
plus défendue du tout par
l’opposition péquiste à
l’Assemblée nationale. Il est
temps d’envoyer un message fort
et de tourner la page du Parti
Québécois », a
déclaré Jean-Bernard Émond
« Ma préoccupation pour la région est l'emploi, l'emploi et
l'emploi ! »,
disait pour sa part, le chef,
François Legault.
«
Sorel a déjà été très prospère,
parce que dans l'industriel les
salaires sont plus élevés que la
moyenne au Québec. Il y a eu
des fermetures d'usines et on a
pas été en mesure de remplacer
ces emplois-là. Nous, on
souhaite attirer des grandes
entreprises manufacturières et
créer des emplois de qualités,
parce qu'on a tout ici pour
réussir ! »,
expliquait-il.
M. Legault soulignait que
certains éléments du programme
de la CAQ auraient été copiés
par le premier ministre actuel,
entre autres pour réduire
certaines dépenses.
« Ce
que je souhaite maintenant c'est
qu'il copie le projet
St-Laurent. Je pense qu'il s'en
vient bien, il commence à parler
d'une stratégie maritime... On
espère qu'il va être d'accord
prochainement à créer des zones
d'innovations, dont une ici
entre Montréal et Québec. »
Pour le chef de la CAQ,
l’élection d’un 23e député
caquiste dans Richelieu serait
le
prolongement naturel d’une
volonté de changement dans la
population, qui s’est
manifestée le 7 avril dans les
circonscriptions avoisinantes.
«
Les circonscriptions de
Borduas, Johnson et
Saint-Hyacinthe appartenaient
toutes au PQ en 2012. En 2014,
les
électeurs qui entourent
Richelieu ont cependant opté
pour le changement représenté
par la CAQ », a-t-il
rappelé, en soulignant que la
victoire sans équivoque de la
Coalition
Avenir Québec dans Lévis en
octobre dernier démontrait elle
aussi que l’électorat
francophone tourne le dos aux
vieux partis.
« Élire un député libéral ici, ce serait le 71e du groupe, et sa
voix ne serait pas entendue. Il
serait assis en arrière et devra
endosser toutes les mesures
libérales mises en place, et qui
ne sont pas très bonnes pour
notre région. »,
faisait remarquer
Jean-Bernard Émond.
« Tous les députés de la CAQ qui nous entourent collaborent
ensemble quand c'est le temps de
s'impliquer dans un dossier.
J'espère que les gens vont me
faire confiance, car j'ai hâte
d'occuper le siège de Richelieu
et les gens vont être surpris de
ce que je suis capable de faire
pour eux. »,
concluait-il.
Répondant à une question de ce
qu'il entendait faire pour le
développement régional, M. Émond
a mentionné que dans le
programme de M. Legault, il y a
un volet de développement
touristique important,
« ...
dont le projet ÉCOMONDE, en
autres, qui ne lui manque qu'une
parcelle de financement. Moi,
c'est certain que je vais aller
voir pour obtenir les sommes
manquantes pour que ce projet
voie le jour. C'est un projet
porteur pour notre région ! »,
concluait-il. |