jeudi 15 mai 2014
Lettre ouverte
de Benoit Lefebvre, président du
conseil d’administration de Parc
éolien Pierre-De Saurel
C’est avec
plaisir que l’équipe du Parc
Éolien Pierre de Saurel S.E.C. a
reçu la confirmation de la
tenue, dans la municipalité de
Yamaska, d’audiences publiques
sur
l’environnement concernant son
projet. Ces audiences publiques,
qui avaient aussi été demandées
par résolution du conseil
d’administration en novembre
dernier, se tiendront à partir
du 20 mai et permettront à la
population de venir s’informer,
s’exprimer et partager leurs
préoccupations face à ce projet
régional.
Parc éolien
Pierre-De Saurel S.E.C. veut
aussi profiter de l’occasion
offerte par cette nouvelle afin
de réajuster certaines
informations d’ordre économique
reliées au projet.
Dans un communiqué de presse
émis le 3 février 2014, la firme
GL GH, reconnue mondialement et
à la base de plusieurs projets
éoliens au Québec, confirmait la
vitesse estimée des vents sur le
long terme à 6,4 m/s (mètres par
seconde) à une hauteur de 100
mètres. Basé sur des mesures
prises toutes les dix (10)
minutes sur le site même du parc
projeté, et ce, sur une période
de plus de quatre (4) ans, le
rendement moyen des vents est
estimé en termes d’énergie à 59
GWh / an à P-50. Ces mêmes
experts déterminaient aussi des
rendements moyens de 55,4 GWh /
an à P-75, et de 51,9 GWh / an à
P-90, alors que les obligations
contractuelles de Parc sont de
livrer une production de 51,5
GWh / an. Précisons ici que les
P-50, P-75 et P-90 sont associés
aux niveaux de production qui
ont respectivement 50 %, 75 % et
90 % de probabilité d’être
dépassés sur le long terme
Toujours selon GL GH, il s’agit
donc d’un gisement de vents de
classe 3 qui est optimal pour le
type d’éolienne choisi ici, soit
la MM92.
Utilisant ces
données essentielles pour
déterminer les revenus et faire
les démarches de financement,
l’équipe de Parc travaille entre
autres à finaliser l’analyse
financière du projet, incluant
les pro forma qui s’y
rattachent, et à discuter avec
des institutions financières
pour compléter le financement
global du projet. Par ces
discussions, l’équipe du Parc
tente de négocier les meilleurs
taux d’intérêt disponibles sur
les marchés ainsi que les
conditions de financement et
d’engagement les plus
avantageuses pour celui-ci.
Depuis le début
du projet, des validations
financières et de revenus
(Hydro-Québec, consultants,
conseil d’administration de Parc
passé et actuel) ou
opérationnelles (Senvion) ont
été réalisées. Une rencontre de
travail s’est aussi tenue en
janvier 2014 à Rivière-du-Loup
concernant un projet éolien
similaire afin de valider
certaines informations. La
validation financière n’est pas
pour autant terminée en sachant
que de nouvelles analyses seront
effectuées par différents
professionnels, et ce, à la
demande des institutions
financières. Des budgets sont
déjà prévus dans ce sens. Devant
ces circonstances, il nous
apparaît superflu de commander
une expertise financière
supplémentaire sur ce sujet
comme le réclament certains.
Par ailleurs et
sur la base de ce qui précède,
nous croyons aussi qu’il serait
inapproprié de rendre publiques
des données financières pendant
cette période de discussions,
qu’elles soient positives ou
négatives. L’impact à la baisse
ou à la hausse d’un taux
d’intérêt sur une période de 20
ans a une répercussion majeure
sur un projet comme le nôtre et
créerait une confusion inutile.
Malgré le
positivisme de nos démarches,
nous sommes aussi soucieux des
fluctuations possibles du
projet. Le conseil
d’administration s’est donc
gardé des clauses d’annulation
dans le cadre des négociations
qu’il a eues avec le fournisseur
d’éoliennes Senvion, et ce, en
cas de financement inadéquat, de
coûts du projet trop élevés ou
du défaut de recevoir les
autorisations gouvernementales.
Entretemps, comme
il en est de mise pour tous les
projets d’envergure nécessitant
diverses autorisations de
paliers supérieurs et afin de
rencontrer les délais de
livraison de décembre 2015, nous
poursuivons toutes les démarches
d’obtention des permissions
nécessaires auprès de la
Commission de protection du
territoire agricole du Québec (CPTAQ),
du Bureau d’audiences publiques
sur l’environnement (BAPE) et
autres instances.
Une fois tous les
aspects complétés, le conseil
d’administration de Parc
partagera les informations
essentielles afin que la
population comprenne l’entièreté
du projet.
En terminant, au
nom de Parc éolien Pierre-De
Saurel S.E.C., nous vous
réitérons notre volonté et notre
détermination de faire de ce
projet une réussite régionale de
façon méthodique, ordonnée et
objective.
Au plaisir,
Le président du conseil
d’administration,
Benoit Lefebvre |