jeudi 26 septembre 2013
Serge Péloquin,
candidat à la mairie de
Sorel-Tracy
Un
artiste préoccupé par l’économie
et la dette de la ville
Par Annie Bourque
Plusieurs dizaines de partisans
-environ 75 personnes- ont
réservé un accueil chaleureux et
enthousiaste au candidat à la
mairie Serge Péloquin qui a
lancé officiellement sa campagne
hier soir, à son local, situé au
44, rue Roi, en plein cœur du
centre-ville.
En prenant la
parole, Serge Péloquin a précisé
que son grand-père, Louis, a
déjà été élu maire de
Sainte-Victoire-de-Sorel. Il a
salué son père Marcel et ses
enfants Alexanne, Roxane et Olivier
avant d’expliquer pourquoi il
souhaite diriger la ville de
Sorel-Tracy.

Le
candidat à la mairie
Serge Péloquin, un
artiste de
tempérament, se
préoccupe avant tout
de l’économie de la
ville. Son principal
objectif : diminuer
la dette de la ville
tout en augmentant
le plus possible les
investissements.
«Je suis à la fois fier, ému et
heureux. C’est une décision
mûrement réfléchie qui reflète
mon amour pour Sorel-Tracy, une
ville où j’ai grandi qui m’a
permis de devenir
multi-entrepreneur.»
M. Péloquin a alors énuméré ses
engagements dans la communauté
dont entre autres les fêtes du
350e anniversaire de la Ville,
le Gala du Mérite économique, le
Festival de la Gibelotte et le
projet récréotouristique
EcoMonde du Lac St-Pierre. Il
s’investit aussi pour la cause
de la déficience intellectuelle,
a-t-on aussi appris.
S’il est élu, Serge Péloquin a
l’intention d’être le
«catalyseur d’une volonté qui
amène la richesse sur le
territoire et qui dynamise
l’innovation.» Il veut
encourager les investissements
sur le territoire.
«Je veux
travailler avec les
entrepreneurs et diversifier
l’économie de notre ville»,
a-t-il précisé.
Réduction de la dette
Dans son allocution, M. Péloquin
s’est dit préoccupé par les
finances de la ville dont la
dette a augmenté de 6 millions $
entre 2009 et 2012 pour
atteindre 66,3 M.
En juin dernier, le conseil
municipal, préoccupé aussi par
le problème, a décidé, pour une
deuxième année consécutive, de
consacrer un million de dollars
au remboursement de la dette.
S’il est élu, M. Péloquin
tentera de réduire la dette et
d’alléger les règlements
concernant l’urbanisme afin
d’augmenter les projets de
construction. Il espère aussi
travailler en collaboration avec
les villes avoisinantes et
celles de la MRC.
M. Péloquin a alors invité les
gens à venir le rencontrer à son
local. En regardant la porte
d’entrée, il a alors aperçu la
candidate à la mairie et chef du
Parti d’Aujourd’hui, Corina
Bastiani qu’il a salué
cordialement.
«Je veux être un maire présent,
disponible, à l’écoute,
rassembleur et responsable»,
a-t-il conclu, sous les
applaudissements de ses
supporteurs.
Au cours d’un entretien privé,
la représentante du Sorel-Tracy
Magazine lui a demandé : - Quel
est le projet qui vous tient le
plus à cœur? M. Péloquin a
répondu:
«Je suis tanné d’avoir
honte de ma ville. Je veux
redorer l’image de la ville et
redresser les finances.»
«Je veux sécuriser les gens à
faible revenu, a-t-il ajouté. Je
suis un payeur de taxes et je ne
veux pas que les taxes
augmentent.»
Craint-il cette lutte à sept
candidats? Il a cité cette jolie
phrase :
«Les chiffres sont des
esclaves qui avouent tous subir
tout sous la torture.» Puis, il a ajouté :
«Je compte travailler,
travailler et encore travailler
pour représenter les gens. S’ils
me choisissent, je vais tenter
de ne pas les décevoir.»
M. Péloquin a promis de
présenter prochainement sa
plate-forme électorale.
|